La mortalité infantile à méningocoque en Grande-Bretagne.

Deux études qui paraissent aujourd’hui dans la revue Archives of Diseases in Childhood montrent que les décès infantiles en Grande Bretagne provoqués par des méningites à méningocoques de type C sont en nette régression depuis une dizaine d’années. Cette réduction serait due à une meilleure prise en charge des malades depuis l’ouverture en 1992 d’unités spécialisées de soins pédiatriques intensifs (USSPI).

Les deux études s’appuient sur des chiffres fournis par différentes USSPI en Grande Bretagne. L’une s’étend de 1992 à 1997 et comprend 331 enfants admis pour une méningite à méningocoque, l’autre comprend 123 enfants admis entre 1995 et 1998 également pour une méningite à méningocoque.

La première étude a montré que le taux de mortalité à baissé de 23% en 1992-1993 à 2% en 1997 tandis que la seconde étude a trouvé que la mortalité totale a été de 8,9% (11/123) alors qu’elle était prévue à 24% d’après des prévisions réalisées sur les chiffres antérieurs.

L’amélioration de la survie selon une étude a été estimée à 59% par an alors que la sévérité des méningites est restée la même selon les auteurs. Dans l’autre étude, le taux de mortalité a été trouvé inférieur à celui décrit dans toutes les études antérieures selon les auteurs.

Les deux études concluent à une baisse très forte de la mortalité à méningocoque parmi les enfants. L’une des études, pour expliquer ce phénomène, met en avant l’amélioration des soins grâce à la mise en place d’unités mobiles et à la centralisation des cas dans les unités de soins spécialisés pédiatriques intensifs.

Source : Arch Dis Child 2001;85:382-5 et 386-90.

Descripteur MESH : Mortalité , Mortalité infantile , Soins , Méningite , Survie

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