L'OMS revoit ses directives sur la vaccination antivariolique

En raison des craintes d'une attaque bioterroriste qui pourrait faire appel à la variole, l'OMS a procédé à une mise au point de ses recommandations sur la vaccination antivariolique. En raison de l'incidence élevée des effets indésirables de cette vaccination, l'Organisation mondiale de la santé déconseille la vaccination de masse dans la situation actuelle.

Les recommandations de l'OMS sur le sujet restent globalement inchangées. En effet, la vaccination des populations reste déconseillée car le risque réel d'infection ou d'exposition est aujourd'hui très faible. Dans l'hypothèse où une nation serait délibérément exposée au virus, la vaccination des personnels de santé et de la fonction publique devra être envisagée, a expliqué le Dr Gro Bruntland, directeur général de l'OMS.

D'une manière générale, le vaccin doit être réservé aux personnes chargées du contrôle d'une flambée épidémique sur le terrain. Seules les personnes susceptibles d'être infectées ou exposées devraient bénéficier du vaccin. Si un événement de ce type se produisait, il faudra identifier rapidement les cas pour confiner l'épidémie.

L'OMS a toutefois noté la possibilité de "stimuler la production de vaccins et d'augmenter les réserves dans l'optique d'une flambée épidémique". L'éradication de la variole a été déclarée en 1979. Le dernier cas identifé correspondait à un accident de laboratoire survenu à Birmingham en 1978.

Source : OMS

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