Une signature génétique des formes sévères de lupus érythémateux disséminé

La voie de signalisation de l’interféron parait jouer un rôle clé dans le lupus érythémateux disséminé (LED), indique une nouvelle étude. En utilisant la technique des puces à ADN, un groupe de chercheurs américains a mis en évidence une dérégulation de cette voie de signalisation chez des patients. Par ailleurs, cette signature pourrait servir de marqueur des formes les plus sévères de la maladie.

Ces travaux font l’objet d’une publication dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Dans cet article, Baechler et al. décrivent l’étude du profil d’expression génique des cellules mononucléaires du sang périphérique de 48 patients atteints de LED et de 48 sujets témoins.

« Environ la moitié des patients étudiés montraient une dérégulation de l’expression de gènes de la voie de signalisation de l’IFN (intérféron) », écrivent les chercheurs. Globalement, 161 gènes ont montré un profil d’expression différent chez les patients et les sujets témoins.

D’une façon surprenante, 14 gènes ont été liés à un sous-groupe de patients avec une forme sévère de la maladie. Ce groupe de 14 gènes définit « une signature d’expression génique de l’IFN », expliquent les auteurs. Ils montrent également que cette signature peut être utilisée comme marqueur des formes sévères de la maladie.

Source : Proc Natl Acad Sci USA 2003, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0337679100

Descripteur MESH : Génétique , Patients , Maladie , ADN , Lupus érythémateux disséminé , Rôle , Gènes , Cellules , Sang

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