Pacemakers et PDA font bon ménage

Du fait de l'évolution et de l'utilisation croissante des technologies de communication sans fil, des chercheurs de la Mayo Clinic (Rochester, USA) se sont posés la question des effets potentiels de ces réseaux sur les pacemakers et les défibrillateurs cardiaques implantables. Dans la dernière parution des Mayo Clinic Proceedings, des chercheurs indiquent n'avoir pas trouvé d'effet négatif lié à des interférences créées par les assistants personnels ou PDA.

David Hayes, médecin à la Mayo Clinic et principal auteur de cette étude explique que l'implantation de réseaux locaux sans fil (wireless local area networks, WLAN) a pris une place de choix dans les cliniques et hôpitaux américains. L'un des avantages est la possibilité pour le personnel médical d'accéder rapidement à différentes informations sur la prise en charge du patient. Par ailleurs, les dispositifs communicants sans fil sont aussi largement employés par les patients.

"Lorsque de nouveaux dispositifs sont utilisés près d'un patient porteur d'un dispositif cardiaque implanté, des interférences électromagnétiques sont possibles, et l'évaluation des interactions potentielles est critique", explique Hayes. Il ajoute que les pacemakers et les défibrillateurs cardiaques implantables récents sont sophistiqués mais restent sensibles à des interférences électromagnétiques.

Les tests ont été menées avec des pacemakers et des défibrillateurs non implantés et en utilisant un assistant personnel (Compaq iPAQ Pocket PC) relié à un WLAN. Ils n'ont pas montré d'effets négatifs du PDA sur les dispositifs testés. En 1997, le Dr Hayes avait publié dans le New England Journal of Medicine une étude similaire qui mettait en jeu divers types de téléphones portables.

Source : Mayo Clinic

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