Cancer de la prostate, privation androgénique et fracture

La privation androgénique dans le traitement du cancer de la prostate augmente le risque de fracture et d'hospitalisation consécutive, indiquent de nouvelles données.

L'emploi de la privation androgénique pour le cancer de la prostate a significativement augmenté, rappelle cette étude américaine parue dans le NEJM. Shahinian et collaborateurs ont étudié les dossiers médicaux de 50613 hommes qui avaient reçu un diagnostic de cancer de la prostate.

Il apparaît que chez ceux qui étaient en vie cinq ans après le diagnostic, 19,4 % traités par privation androgénique avaient eu une fracture comparé à 12,6 % chez ceux qui n'avaient pas reçu ce traitement (P<0,001). L'augmentation relative du risque de fracture est limitée mais devrait être prise en compte de façon effective si l'on considère l'usage croissant de la privation androgénique, ajoutent les auteurs.

Source : NEJM 2005; 352:154-164

Descripteur MESH : Prostate , Tumeurs de la prostate , Risque , Hospitalisation , Diagnostic , Dossiers médicaux , Emploi , Hommes , Vie

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