Des étudiants en kinésithérapie négligés par le gouvernement : la FNEK appelle à une mobilisation nationale !

Suite à deux rendez-vous la semaine dernière avec les ministères en charge de l’Enseignement Supérieur et de la santé, nous continuons d’observer un manque important de communication entre eux et un désaccord quant à notre formation initiale. Il y a peu, la FNEK et 14 autres organisations, représentants les étudiants et les kinésithérapeutes, ont finalisé une contribution sur la réforme de la formation initiale en kinésithérapie, présentée à nos ministères de tutelle mais totalement méprisé.

La  réingénierie  de  la  formation  dure  depuis  maintenant  7  ans  :  est-ce  à  nous,  futursprofessionnels de santé, et à nos futurs patients, de subir les conséquences des tergiversations du gouvernement ?

Notre programme de formation date de 1989 alors que les pratiques en kinésithérapie ont évolué. Le système LMD - Licence Master Doctorat - est mis en place depuis 15 ans mais nous n’y sommes toujours pas intégrés. Nos 3 années de formation initiale, avec un volume horaire de plus de 5 années universitaires sont actuellement reconnues à bac 2.

Ces  absences,  d’accès  à  la  recherche,  de  reconnaissance universitaire  et  internationale, d’avancée notable, nous privent de nombreux droits et empêchent l’équité entre tous les étudiants.

Les revendications de la FNEK dans le cadre d’une intégration universitaire future et pour répondre àces nécessités sont les suivantes: Une première année universitaire d’orientation sélection formation majoritairement par PACES Une année supplémentaire de formation initiale en IFMK avec au moins un conventionnement universitaire Une formation reconnue au grade master et sanctionnée de 300 ECTS

Après un an de travail avec les autres organisations de la profession sur un projet de formation initiale complet, les étudiants veulent une avancée positive de la part du gouvernement.Après plus de 6 ans de travail, les étudiants en kinésithérapie sont révoltés.Après plusieurs manifestations nationales, plusieurs tentatives de groupes de travail, 2 arbitrages interministériels et des retours sur ceux-ci, les étudiants en kinésithérapie se sentent bafoués.

Nous n’acceptons pas ce gouvernement passif devant de telles injustices sociales, un gouvernement qui ne respecte pas ses engagements envers la jeunesse, qui ne refuse pas de voir des étudiants payer 8000€ de plus pour une année, qui ne rejette pas l'idée d'une sélection post baccalauréat surdossier.Nous ne pouvons permettre à notre profession de stagner dans un environnement en perpétuelle évolution.

De ce fait, et afin de faire enfin entendre la voix des étudiants, la FNEK appelle à une manifestation nationale le 5 novembre prochain à Paris et exige une réponse de la part du gouvernement adaptée et indispensable pour répondre aux besoins et aux attentes de la population.

 

http://www.fnek.fr/

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