Diabète insulino-dépendant viro-induit chez la souris transgénique : du nouveau

Des chercheurs américains (The Scripps Research Institute, La Jolla, California, USA) rapportent dans le numéro du ‘Journal of Virology’ à paraître le 1er avril 2000 des résultats permettant de mieux comprendre le rôle des virus et des cellules T effectrices dans l’apparition du diabète d’origine viral dans un modèle transgénique de la maladie.

Dirk Homann et ses collègues de la division virologie et du département de neuropharmacologie du Scripps Research Institute rappellent que des lymphocytes T cytotoxiques virus-spécifiques (CTL) à des fréquences supérieures à 1/1,000 suffisent à provoquer un diabète insulino-dépendant (IDDM) chez des souris transgéniques dont les cellules pancréatiques expriment un antigène du soi, une protéine provenant du virus et utilisée pour initier l’infection.

Ces chercheurs rapportent que l’incapacité à générer suffisamment de CTL pour d’autres ‘cross-reacting viruses’ qui ne parviennent pas à provoquer l’IDMM a pu être corrélé à la présence mutations ponctuelles à l’épitope CTL ou sa ‘COO flanking region’.

Au total, ces données montrent donc que l’IDMM, comme d’autres affections autoimmunes, est causé par un nombre quantifiable de cellules T et qu’un seul changement en un acide aminé dans la région flanquante l’épitope CTL peut interférer avec la présentation de l’antigène et le développement d’une maladie autoimmune in vivo.

Source : Press release du Scripps Research Institute, La Jolla, California (USA).

Descripteur MESH : Cellules , Virus , Diabète , Maladie , Rôle , Lymphocytes , Lymphocytes T , Lymphocytes T cytotoxiques , Neuropharmacologie , Souris transgéniques , Virologie

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