La pollution de l’air : un risque plus cardiovasculaire que respiratoire

A long terme, l’exposition à un air pollué pose un plus grand risque de décès d’origine cardiovasculaire que respiratoire, indique des chercheurs américains dans la revue Circulation.

Les données l’étude ACS-CPSII (American Cancer Society as part of the Cancer Prevention Study II) ont été utilisées pour cette enquête. Les chercheurs ont trouvé que près de 45 % des décès dans la population étaient dus à une pathologie cardiovasculaire. Les décès de cause respiratoire représentaient 8,2 % des cas.

Les causes de mortalité ont été reliées aux relevés de qualité de l’air dans 156 villes. L’étude confirme que la pollution de l’air augmente le risque de décès.

Le risque cardiovasculaire est plus fort que le risque respiratoire et les auteurs indiquent que cette pollution peut conférer un surplus de risque cardiovasculaire comparable à celui des anciens fumeurs par rapport à ceux qui n’ont jamais fumé. Ils soulignent à ce sujet que le tabagisme actif reste un facteur de risque global beaucoup plus important que la pollution.

Source : American Heart Association. Circulation 2003, doi:10.1161/01.CIR.0000108927.80044.7F, Published online before print December 15, 2003

Descripteur MESH : Risque , Air , Association , Mortalité , Population , Tabagisme , Villes

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