IDM et mort subite : une fraction d'éjection réduite augmente le risque de façon marquée

Après un infarctus du myocarde (IDM), le risque de mort subite est particulièrement élevé chez les patients dont la fraction d'éjection est inférieure à 30%. C'est également le cas pour les fractions d'éjection plus élevées, montre une large étude parue dans le NEJM sur le risque de mort subite dans les mois qui suivent l'IDM.

Solomon et collaborateurs ont étudié plus de 14600 patients afin de mesurer le risque de mort subite en relation avec la fraction d'éjection ventriculaire gauche dans les mois qui suivent l'IDM. Parmi les patients, 1067 sont décédés de mort subite ou ont été réanimés après arrêt dans les six mois post-IDM. Le risque était largement le plus élevé dans les 30 jours de l'IDM (1,4% par mois).

Pendant cette période, le taux de ces évènements était de 2,3% par mois pour les patients avec une fraction d'éjection inférieure à 30%. De plus, 90% des arrêts cardiaques et morts subites sont survenus au cours de ces 30 premiers jours, ajoutent les auteurs. Ce chiffre est de 83% pour les morts subites. Enfin, les auteurs ont également mis en évidence une augmentation du risque de ces évènements avec la diminution de la valeur de la fraction d'éjection.

Source : NEJM 2005; 352:2581-2588

Descripteur MESH : Risque , Mort , Mort subite , Patients , Infarctus , Infarctus du myocarde , Myocarde

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