Découverte d’une forme de prédisposition génétique à la dermatite atopique

Des mutations du gène codant la filaggrine, protéine déterminante pour la fonction de barrière de la peau et certaines muqueuses, sont associées à une augmentation du risque de dermatite atopique et d’asthme. Cette découverte vient d’être présentée dans les colonnes de la revue Nature Genetics.

Les auteurs de cet article rappellent que la filaggrine est un composant protéique essentiel de la barrière cutanée contre la déshydratation mais aussi contre l’entrée d’allergènes, produits chimiques toxiques ou organismes infectieux. Le travail de cette équipe menée par Irwin McLean de l’Université de Dundee avait auparavant montré que certaines mutations de la filaggrine pouvaient causer l’ichtyose vulgaire.

McLean et ses confrères montrent aujourd’hui l’existence d’un lien entre cette même filaggrine et l’augmentation marquée du risque de dermatite atopique. Cette association, mise en évidence dans la population générale, est liée à une perte de fonction de la filaggrine. De plus, les auteurs ont noté une augmentation du risque d’asthme dans ce contexte de dermatite atopique, toujours en relation avec des mutations de la filaggrine. Les deux mutations étudiées ici seraient portées par 9% de la population européenne.

Source : NATURE GENETICS ADVANCE ONLINE PUBLICATION, published online 12 March 2006; doi:10.1038/ng1767

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Descripteur MESH : Dermatite , Génétique , Risque , Nature , Peau , Population , Association , Déshydratation , Organismes , Reproduction , Toxiques , Travail

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