VIH : l’acide polylactique pour lutter contre la lipoatrophie faciale

Des injections d’acide polylactique pourraient aider à lutter contre les conséquences de la lipoatrophie faciale liée à l’infection par le VIH et aux traitements antirétroviraux. Une étude sur ce polymère biodégradable dans cette indication vient de paraître dans les colonnes des Archives of Dermatology.

Le profil de sécurité de ces injections a été évalué auprès de 50 patients infectés par le VIH et qui présentaient une lipoatrophie faciale modérée à sévère. Quatre séries d’injections ont été réalisées en début d’étude puis après 30, 45 et 60 jours. Deux séries d’injections complémentaires ont été pratiquées sur les 16 patients dont la lipoatrophie était la plus sévère.

Une amélioration a été observée à partir de la deuxième injection et restait visible à 12 mois. A la fin de la période de traitement, une augmentation d’environ 3,3 mm de l’épaisseur de la peau et du tissu graisseux sur le visage a été mesurée. Parallèlement, on peut souligner que la moitié des participants avait jugé la lipoatrophie comme sévère en début d’étude. Au douzième mois, 4% des patients ont jugé la lipoatrophie comme sévère et plus de la moitié estimaient leur état normal à modéré. Des effets indésirables ont été rencontrés par 30% des personnes, sans entraîner d’arrêt du traitement.

Source : Arch Dermatol. 2006; 142:329-334

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