Apport de la tomographie par émission de positons dans le suivi des lymphomes non Hodgkinien

La tomographie par émission de positons (TEP) au 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) se révèle particulièrement utile pour évaluer le risque de récidive après une chimiothérapie de première ligne pour un lymphome non Hodgkinien. Une étude parue dans le Journal of Clinical Oncology montre qu'une fixation anormale et persistante de FDG après le traitement est facteur prédictif du risque de récidive.

L'évaluation de la valeur pronostique de la TEP-FDG a été menée sur un groupe de 93 patients avec un lymphome non Hodgkinien. Un examen TEP-FDG a été conduit chez ces patients après la fin de leur traitement de première ligne. Ils étaient suivis pendant au moins un an. L'avantage du FDG est de se fixer préférentiellement dans les tumeurs malignes et permet donc de distinguer les tissus dont le métabolisme est le plus actif.

L'examen était normal (négatif) chez 67 patients : 56 sont restés en rémission complète (suivi médian de 653 jours) et 11 ont rechuté (survie médiane sans progression = 404 jours).

Par contre, parmi les 26 autres patients qui présentaient une hyperfixation du FDG et persistante, tous ont rechuté (survie médiane sans progression = 73 jours).

Spaepen et al concluent qu'une fixation anormale de FDG est un bon facteur prédictif du risque de récidive après une chimiothérapie pour un lymphome non Hodgkinien. En cas de récidive, un résultat initial négatif est associé à une survie sans progression plus longue.

Source : J Clin Oncol 2001;19(2):414-19.

Descripteur MESH : Lymphomes , Tomographie , Tomographie par émission de positons , Récidive , Risque , Patients , Survie , Métabolisme , Tissus , Tumeurs

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