Polymorphisme génétique du récepteur aux oestrogènes et susceptibilité féminine aux pathologies neurodégénératives

Les femmes ayant un polymorphisme génétique non transmis du récepteur aux oestrogènes auraient, selon une équipe de recherche californienne, plus de risques de développer des pathologies cognitives ainsi que la maladie d’Alzheimer.

L’étude, conduite par Kristine Yaffe, chef du service de psychiatrie au Veterans Affairs Medical Center de l’université de Californie à San Francisco, et ses collaborateurs, ont présenté hier leurs résultats devant la réunion annuelle de la société de neurosciences américaine.

La recherche a consisté à suivre pendant 7 ans plus de 2800 femmes et à étudier leur polymorphisme génétique relatif au gène codant pour le récepteur aux oestrogènes ainsi que d’évaluer leurs fonctions cognitives à l’aide de tests adaptés.

Les femmes ayant un polymorphisme important ont été de 30 à 40% plus atteintes soit par une chute importante de leur niveau intellectuel soit par la maladie d’Alzheimer.

«Il n’y a pour le moment pas d’explication de l’influence du polymorphisme des récepteurs aux oestrogènes sur les facultés cérébrales des femmes», a dit le docteur Yaffe.

«Nous savons qu’il y a des récepteurs cérébraux aux oestrogènes dans certaines régions du cerveau, notamment dans celles impliquées dans l’apprentissage et la mémorisation», a commenté Yaffe.

«Nous devons continuer à étudier les changements des récepteurs en fonction du polymorphisme», a-t-elle ajouté.

Source : University of California 14 novembre 2001.

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