Un vaccin à ADN contre le virus du papillome humain de type 16 protège la souris

Une étude mexicaine publiée dans Journal of Medical Virology sur un vaccin à ADN exprimant la protéine de capside L1 du virus du papillome humain de type 16 (VPH-16), montre une protection humorale et cellulaire chez la souris, de ce vaccin administré oralement ou de manière parentérale. Les souris semblent à la fois avoir une protection de type IgG et IgA au niveau systémique et local.

Leticia Rocha-Zavaleta de la Universidad Nacional Autonoma (Mexico, Mexique) et ses collaborateurs, ont administré à des souris un plasmide porteur du gène L1 du VPH-16, soit de façon orale soit de manière parentérale.

Les souris ayant reçu le vaccin en intramusculaire, en sous-cutané ou oralement, ont développé une réponse immunitaire systémique de type IgG contre la protéine L1. Les anticorps induits par la vaccination sous-cutanée sont restés détectables après 12 mois.

Des IgA spécifiques mucosales ont été trouvées dans les lavages vaginaux des souris immunisées. Les anticorps locaux et systémiques ont été efficaces dans des tests de neutralisation.

Les rates des souris immunisées avaient des lymphocytes T cytotoxiques spécifiques activés par les cellules CD8+. Les souris immunisées puis injectées avec une lignée de cellules malignes de mélanome exprimant la protéine L1 de VPH-16, ont vu leurs tumeurs croître moins rapidement que les souris non vaccinées.

Les auteurs pensent d’après leurs résultats, que la vaccination avec l’ADN de L1 de VPH-16 est un outil efficace de prévention des infections primaires par VPH-16.

Source : J Med Virol 2002;66:86-95.

Descripteur MESH : ADN , Papillome , Virus , Virologie , Capside , Anticorps , Cellules , Vaccination , Lymphocytes , Lymphocytes T , Lymphocytes T cytotoxiques , Mélanome , Mexique , Tests de neutralisation , Tumeurs

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