Attitude des médecins américains face au cholestérol des patients venant de subir un infarctus du myocarde (IDM)

Afin d’examiner la prise en charge post-IDM de leurs patients, des médecins (généralistes, cardiologues, internistes) ont été questionnés sur leurs prescriptions et leurs conseils diététiques concernant les hypolipidémiants et la gestion du cholestérol. Il apparaît que des barrières restent à franchir concernant la mise en place des traitements de longue durée efficaces de lutte contre le cholestérol.

L’objectif de Jorge Yarzebski et al du département de médecine de l’université du Massachusetts (Worcester, Massachusetts, EU), était d’examiner les profils de cholestérol et autres facteurs influençant les décisions des praticiens face à la prescription de régimes hypolipidémiants.

Parmi les 257 médecins ayant répondu au questionnaire qui leur était adressé, la thérapie médicamenteuse hypolipidémiante a été souvent initiée parmi les jeunes malades avec des taux plus bas de LDL-cholestérol que chez les plus âgés.

Les jeunes praticiens ont considéré que le LDL-cholestérol était le facteur le plus important pour initier une telle thérapie alors que les plus anciens préféraient se baser sur les taux de cholestérol total.

Les généralistes avaient plus tendance à initier des régimes à partir de niveaux plus bas de cholestérol total et à prescrire davantage des thérapies médicamenteuses hypolipidémiantes à des taux supérieurs de cholestérol-LDL ou total que les cardiologues et les internistes.

En conclusion, les auteurs pensent que des efforts basés sur l’apprentissage et la pratique restent à effectuer pour ôter les barrières qui tendent à empêcher les traitements efficaces anticholestérolémiants à long terme.

Source : Arch Intern Med 8 avril 2002;162:797-804

PI

Descripteur MESH : Cholestérol , Hypercholestérolémie , Médecins , Patients , Face , Infarctus , Infarctus du myocarde , Myocarde , Lutte , Massachusetts , Anticholestérolémiants , Cholestérol LDL , Médecine

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