L'accueil en urgence dans les établissements, de santé des personnes victimes de violences ainsi que de toutes personnes en situation de détresse psychologique.

L'hôpital est le lieu d'accueil privilégié pour toutes les personnes en situation de souffrance. Pour mieux répondre aux besoins de ces personnes, élisabeth Guigou, Ministre de l'Emploi et de la Solidarité, et Bernard Kouchner, Ministre délégué à la Santé, ont décidé d'affecter des moyens budgétaires nouveaux permettant de recruter 100 psychologues qui viendront renforcer les services d'accueil d’urgence des hôpitaux publics dès 2001.

élisabeth Guigou et Bernard Kouchner ont signé, le lundi 22 octobre, une circulaire relative à l'accueil en urgence dans les établissements de santé des personnes victimes de violences -ainsi que toutes personnes en situation de détresse psychologique, avec Marylise Lebranchu, Garde des Sceaux. Car celle-ci préside le Conseil National de l'aide aux victimes, qui a pour préoccupation constante l'amélioration de la prise en charge des victimes d'infraction pénale.

Les psychologues affectés aux services d'accueil d’urgence apporteront aide et soutien à toutes les personnes victimes de violences, et plus largement, aux patients et familles en situation de détresse. Ils mettront en place les liens indispensables avec les secteurs de psychiatrie et de pédo-psychiatrie, avec les services publics de protection de l'enfance et les associations d'aide aux victimes. Pour l'ensemble de ces partenaires, il s'agit d’assurer, chaque fois que ce sera nécessaire, l'accueil d'urgence et le suivi dans le temps incluant la prise en charge psychologique.

La qualité de la prise en charge des victimes sera améliorée dans le cadre de la constitution des réseaux de santé. En effet, le projet de loi du Gouvernement relatif aux droits des malades et à la qualité du système de santé actuellement en discussion devant le Parlement, prévoit l'intervention de psychologues rémunérés par forfait pour la prise en charge des mineurs victimes d'abus sexuels.

Pour les victimes d'infraction pénale, il est primordial d'assurer une prise en charge médicale dans l'urgence tout en préservant les preuves nécessaires à l'enquête et surtout en évitant de multiples examens traumatisant pour chacune d'entre elles. Ainsi, des conventions Santé-Justice seront signées localement sur l'organisation coordonnée de l'accueil d'urgence de toutes les victimes de violence.

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