Le poids fait du yo-yo en fonction de la richesse des individus

Selon une étude longitudinale réalisée sur 13 années, il y aurait une corrélation entre les variations du poids des personnes et les variations de leur richesse. D’autre part les enfants verraient leur indice de masse corporelle corrélé à celui de leurs parents ainsi qu’à celui de leurs grands-parents.

L’étude a été conduite par l’institut pour la recherche sociale de l’université du Michigan (EU), l’organisation épidémiologique la plus importante au monde.

Selon cette étude, réalisée sur 13 ans parmi une population de plus de 10000 adultes, environ la moitié des hommes ont maintenu leur poids, un quart a pris beaucoup de poids et un quart a perdu de nombreux kilogrammes. Il y aurait une corrélation entre le niveau d’enrichissement acquis par les personnes et leur prise de poids.

Concernant les femmes, environ 55% d’entre elles qui avaient un poids moyen de 75 kilogrammes en 1986 ont gardé le même poids en 1999, tandis que 28% ont pris beaucoup et 17% ont perdu beaucoup.

«Nos analyses confirment que l’effet ‘yo-yo’ du aux régimes alimentaires joue beaucoup sur la mobilité du poids», a commenté Franck Stafford, chercheur à l’université du Michigan. «Nous avons trouvé, en comparant les degrés de magnitude des IMC (indice de masse corporelle) et ceux de l’enrichissement, qu’ils étaient sensiblement les mêmes», a-t-il également ajouté.

Parmi les enfants, on a constaté qu’environ 20% de ceux âgés entre 2 et 12 ans étaient obèses et 14% menacés par l’obésité. En croisant les données entre les différentes générations, les chercheurs se sont aperçus que l’IMC des enfants était corrélé à la fois avec celui des parents mais également avec celui de leurs grand-mères.

Source : University of Michigan 14 novembre 2001.

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