Sensibiliser le public sur les signes de l’accident vasculaire cérébral

La méconnaissance du public des symptômes de l’accident vasculaire cérébral (AVC) est un handicap majeur pour une meilleure prise en charge de cette urgence, rappelle une nouvelle étude. Dans ce travail les auteurs montrent que ces signes sont cependant de mieux en mieux connus du public, au contraire des facteurs de risque de l’AVC.

« L’incapacité des patients et des proches à reconnaître les symptômes de l’AVC et à accéder rapidement au secours sont les barrières les plus importantes pour un traitement efficace de l’AVC à sa phase aiguë », écrivent Alexander Schneider et ses collaborateurs dans le JAMA du 15 janvier.

Plus de 2000 personnes ont été contactées par téléphone. Il leur était demandé de nommer trois signes évocateurs de l’AVC et trois facteurs de risque. Les réponses étaient comparées aux résultats d’une étude similaire conduite en 1995.

Lors de l’étude réalisée en 2000, 70 % des personnes ont cité au moins un signe évocateur, comparés aux 57 % de 1995. Pour les facteurs de risque, le pourcentage de bonnes réponses (au moins une) était de 72 % en 2000 et 68 % en 1995. Selon cette étude américaine, les groupes les plus à risque étaient aussi ceux qui connaissaient le moins bien ces signes et facteurs de risque.

Source : JAMA. 2003; 289: 343-346

Descripteur MESH : Risque , Facteurs de risque , Accident vasculaire cérébral , Travail , Personnes , Patients , Téléphone

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