Une glycoprotéine pour identifier les cancers ovariens et utérins de mauvais pronostic

La présence d’une glycoprotéine nommée L1 dans les tumeurs est associées à un mauvais pronostic dans les cancers utérins et ovariens, révèle une étude parue dans le Lancet. Les auteurs ajoutent que d’autres travaux doivent maintenant déterminer l’intérêt d’un dosage systématique de cette glycoprotéine.

Peter Altevogt (Centre de recherche allemand contre le cancer, Heidelberg) et des collaborateurs ont cherché à savoir si la glycoprotéine L1, déjà liée à la croissance tumorale, était associée au développement de tumeurs agressives dans les cancers de l’ovaire et de l’utérus.

La présence de la glycoprotéine L1 a été suivie par des méthodes immunologiques et génétiques. L1 a été ainsi retrouvée dans 46 des 58 cancers de l’ovaire étudiés et dans 20 des 72 cancers de l’utérus. Sa détection était associée à un mauvais pronostic de survie. « Globalement, nos données suggèrent que la surexpression de L1 est un nouveau biomarqueur des carcinomes ovariens et utérins associés à un mauvais pronostic. », écrivent les auteurs.

« Des études prospectives bien construites sont nécessaires afin de valider l’emploi de l’expression de L1 dans la classification et le traitement des patientes avec des carcinomes ovariens et utérins. Un diagnostic et un pronostic basé sur L1 pourraient apporter une contribution significative à une meilleure prise en charge des ces maladies ».

Source : Lancet 2003: 362: 869–75

Descripteur MESH : Pronostic , Tumeurs , Classification , Croissance , Diagnostic , Études prospectives , Méthodes , Recherche , Survie

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