Le monoxyde d’azote inhalé pour les nouveau-nés prématurés

Un essai randomisé mené chez des enfants prématurés avec un syndrome de détresse respiratoire indique que le monoxyde d’azote inhalé réduit le risque de maladie pulmonaire chronique et le risque de décès. Cette étude vient de faire l’objet d’une publication dans le NEJM.

Cet essai randomisé avec contrôle placebo a été conduit auprès de 207 enfants prématurés nés avant 34 semaines de gestation et présentant un syndrome de détresse respiratoire. Le monoxyde d’azote inhalé était administré durant la première semaine de la naissance.

Selon les résultats publiés, le monoxyde d’azote était associé à une réduction de 24 % du risque de décès ou d’affection pulmonaire chronique. On notait également une diminution de 47 % du risque des formes sévères d’hémorragies intraventriculaires et de leucomalacies périventriculaires, des complications importantes de la prématurité.

Source : NEJM 2003 ; 349:2099-2107

Descripteur MESH : Obstétrique , Pédiatrie , Risque , Syndrome , Maladie , Placebo

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