Un nouvel anti-oxydant diminue le rejet de greffe pancréatique

Une superoxyde dismutase basée sur la structure des métalloporphyrines, permet de prévenir l’apparition dans le temps du diabète auto-immun pancréatique (modèle du diabète de type 1 humain) dans un modèle murin de transplantation de clones cellulaires T diabètogènes BDC-2.5. Les résultats sont présentés par une équipe américaine dans l’issue du mois d’août de la revue Diabetes.

John Piganelli, professeur assistant au Pediatrics at the Diabetes Institute à l’hôpital de Pittsburgh explique que l’activité anti-oxydante neutralise les radicaux libres générés par les ilots pancréatiques, en culture ou in vivo lorsqu’ils sont greffés dans des modèles de souris diabétiques.

Les anti-oxydants utilisés dans ces expériences ont pour nom de code AEOL10113 et AEOL10150, et ils ont pour propriété de mimer les superoxydes dismutases, ces enzymes détoxificatrices qui piègent les radicaux libres issus du métabolisme de l’organisme.

Les chercheurs ont observé que la perte d’îlots pancréatiques était abaissée après 6 jours de traitement par ces composés, de 60% à 30%, lors du prélèvement des cellules. De plus, les souris diabétiques greffées avec ces îlots préalablement traités ont retrouvé une santé normale tandis que celles ayant reçu des îlots non traités sont restées diabétiques.

«Les cellules traitées ont une meilleure vitalité et survivent plus à une transplantation», a commenté le docteur Piganelli. «Nous pensons qu’il vaut la peine d’utiliser un traitement anti-oxydant pour préserver le pancréas, avant et après la greffe», a-t-il conclu.

Source: Diabetes août 2002;51:347-55

PI

Descripteur MESH : Transplantation , Diabète , Clones cellulaires , Diabète de type 1 , Métalloporphyrines , Temps , Cellules , Radicaux libres , Enzymes , Ilots pancréatiques , Métabolisme , Oxydants , Pancréas , Propriété , Santé , Superoxydes

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