Des anticorps pour limiter le risque de rejet après une greffe de rein

Des anticorps dirigés contre le récepteur de l’interleukine-2 peuvent réduire de moitié le risque de rejet après une transplantation rénale, indique une récente méta-analyse.

Des chercheurs de Birmingham ont revu huit essais randomisés sur les anticorps dirigés contre le récepteur de l’interleukine-2 versus placebo. Ces essais regroupaient 1858 patients sous immunosuppresseurs qui avaient bénéficié d’une transplantation rénale.

Le traitement avec ces anticorps a réduit le risque de rejet aigu de 49 % après six mois. Le risque d’infection n’était pas plus élevé et il n’y avait pas de différence significative dans les taux des pertes du greffon ou de survie après un an.

Selon les auteurs, il est très important de réduire le risque de rejet aigu dans les transplantations rénales puisque la survie des patients peut être réduite d’au moins 50 % en cas d’épisodes de rejet aigu. Ils ajoutent aussi que ces bénéfices apparents sur le court terme doivent maintenant être confirmés sur le long terme.

Source : BMJ 2003;326:789–91

Descripteur MESH : Risque , Anticorps , Transplantation , Transplantation rénale , Essais , Patients , Survie , Immunosuppresseurs , Placebo

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