Prééclampsie : une contribution maternelle et paternelle

Une enquête norvégienne sur le risque de prééclampsie sur deux générations montre que les gènes maternels mais aussi paternels contribuent à ce risque. Les résultats viennent de faire l’objet d’une publication dans le British Medical Journal.

L’étude a utilisé les données des registres de naissances afin de déterminer si des hommes ou des femmes nés après des grossesses compliquées par des prééclampsies transféraient ce risque à la génération suivante, en prenant pour point de comparaison les familles sans antécédent de prééclampsie.

Par cette approche, Skjærven et collaborateurs ont montré que les filles de femmes qui avaient développé une prééclampsie durant leur grossesse avaient elles-mêmes un risque plus que doublé par rapport aux autres femmes. Chez les hommes nés après une grossesse compliquée par prééclampsie, le risque de prééclampsie était 1,5 fois plus élevé pour les grossesses où ils étaient pères. Les auteurs ajoutent que ces relations étaient plus marquées pour les formes de prééclampsie les plus sévères.

Source : BMJ Online First bmj.com

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Descripteur MESH : Génétique , Obstétrique , Risque , Prééclampsie , Gènes , Femmes , Grossesse , Hommes , Pères , Reproduction

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