Le projet Génome Humain célèbre le séquençage d’un million de paires de bases

Sur les trois millions de paires de bases d'ADN que compte le génome humain, un million ont été décodées et déposées dans la banque de données Genbank, ont annoncé des chercheurs qui ont célébré mardi l’événement à l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis.

Le Dr Francis Collins, directeur du National Human Genome Research Institute, a félicité, via la vidéo, le téléphone et Internet, l’ensemble des scientifiques, principalement américains et européens, impliqués dans le projet Génome Humain.

Lancé en 1990, cet effort de recherche international a été entrepris dans le but de déterminer les facteurs génétiques qui sous-tendent l’apparition ou la susceptibilitéà de nombreuses maladies, de la sclérose en plaques à certains cancers en passant par l’hypertension artérielle et la schizophrénie.

Ce projet, qui vise à identifier et localiser les quelque 100.000 gènes humains sur les 3 millions de paires de bases qui composent la double hélice d’ADN, avait été prévu pour durer 15 ans. C’était sans compter avec la formidable avancée des technologies de cartographie et de séquençage.

On estime aujourd’hui que le génome humain sera entièrement séquençé en 2003, voire avant. On disposera cependant d’une véritable ébauche complète de la totalité de l’ADN humain à la mi-2000.

Le projet, soutenu par les ministères américains de la santé et de l’énergie, prévoit de stocker les informations dans des banques de données, développer des outils bioinformatiques pour analyser les millions de données recueillies, et gérer les questions éthiques, légales et sociales qui en découlent.

Au total 16 centres de recherche situés aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, au Japon et en Chine participent à projet Génome Humain. Les instituts qui se consacrent le plus à cette gigantesque entreprise scientifique sont le Whitehead Institute for Biomedical Research de Cambridge (Massachusetts), la Faculté de médecine de l’Université Washington (St Louis, Missouri), le Baylor College of Medicine de Houston (Texas), le Joint genome Institute à Walnut Creek (Californie), et le Senger Center de Cambridge (Grande-Bretragne).

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