Identification de nouveaux gènes dans le cancer du sein

Quatre nouveaux gènes de susceptibilité au cancer du sein ont été découverts dans une vaste étude génétique sur plusieurs milliers de cas et de contrôles. Les données suggèrent que d’autres allèles pourraient être identifiés par cette méthode.

Cette étude rapportée par Easton et collaborateurs vient de faire l’objet d’une publication dans la revue Nature. Ces auteurs expliquent avoir recherché dans un premier temps des loci de susceptibilité au cancer du sein chez 4398 cas de cancer du sein en les comparant à 4316 cas contrôles. Dans un deuxième temps, les 30 polymorphismes mononucléotidiques retenus ont été testés chez plus de 21000 cas de cancers du sein et plus de 22000 cas contrôles.

Au final, cinq loci ont montré une association forte et significative avec le cancer du sein et quatre concernent les gènes FGFR2, TNRC9, MAP3K1 et LSP1. Il apparaît de plus que d’autres allèles de susceptibilité au cancer du sein puissent être identifiés grâce à cette méthodologie, poursuivent les auteurs.

Dans Nature Genetics, deux autres articles cette semaine rapportent d’une part des résultats complémentaires sur le rôle d’allèles du gène FGFR2 dans les formes sporadiques de cancer du sein chez les femmes ménopausées (Hunter et al.) et d’autre part de variations sur les chromosomes 2 et 16 qui sont associées à une augmentation du risque de cancer du sein RE+ (Stacey et al.). Un des ces variants est justement proche du gène TNRC9, également identifié dans l’étude présentée par Easton et collaborateurs.

Source: Nature, Nature Genetics ; 2007. DOI: 10.1038/nature05887, DOI: 10.1038/ng2075, DOI: 10.1038/ng2064

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