Syndrome hyper-éosinophilique : un cas avec taux sériques élevés d’Interleukine-2 et d’interleukine-15

Des cliniciens du Washington Hospital Center (Washington D.C) rapportent dans le dernier numéro de l’hebdomadaire médical américain The New England Journal of Medicine le cas d’un patient de 36 ans présentant un syndrome hyper-éosinophilique avec une population de cellules T aberrantes et des taux sériques élevés d’IL-2 et d’IL-15, de puissants stimulateurs de la prolifération des cellules T et NK.

Comme on le sait, dans le syndrome hyper-éosinophilique, les cellules T produisant des facteurs qui stimulent la croissance des éosinophiles sont fréquemment présentes.

Le patient décrit par l’équipe du Dr Melissa Means-Markwell est néanmoins unique dans la mesure où pratiquement tous les lymphocytes T circulants exprimaient à la fois les marqueurs des cellules T activées et des cellules natural killer, en l’occurrence car les marqueurs CD16 et CD56.

Après la mise en route d’un traitement par hydroxyurée, l’état clinique du patient s’est amélioré et les anomalies immunologiques ont disparu.

NEJM, 2000; 342 : 1568-71.

Descripteur MESH : Cellules , Washington , Syndrome , Population , Croissance , Hydroxyurée , Lymphocytes , Lymphocytes T , Melissa

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