12 patients = 1233 clics. Une fatalité ? Pas nécessairement…

12 patients = 1233 clics. Une fatalité ? Pas nécessairement… Les médecins passent plus de temps devant leur écran qu’avec leurs patients. Une récente étude produite par Nuance et réalisée par Les Echos Etudes « Les défis de la documentation médicale en France » montre que les professionnels de santé passent plus de 4H par jour face à leur écran.

Les contraintes réglementaires et les exigences de qualité pèsent de plus en plus sur les professionnels de santé. Et chaque jour, les menus déroulants et autres cases à cliquer sont autant de freins pour les médecins qui doivent pourtant renseigner de manière précise les informations liées au patient et à son histoire médicale.

Toujours plus présents au sein des cabinets médicaux comme des hôpitaux, l’informatique et ses nombreux outils sensés rendre service aux médecins s’avèrent souvent être un problème plutôt qu’une solution. Car à la fin de la journée, nombreux sont les médecins à estimer avoir consacré plus de temps à leur écran qu’à leurs patients. Plus de 4H par jour, et ce temps est en constante augmentation ces 5 dernières années pour 78% des médecins interrogés, selon l’étude Nuance/Les Echos Etudes.

Médecine et numérique, un mariage difficile ?

Lorsqu’un médecin reçoit un patient, il lui accorde toute son attention. Il doit regarder, écouter, évaluer des centaines de petites nuances ainsi que des signes plus importants pour poser le bon diagnostic afin de soigner. Selon la DREES, les médecins généralistes travaillent entre 60 à 56 heures hebdomadaires, dont 33 heures au contact des patients de leur cabinet, et en moyenne, la consultation est en dessous des 18 mn. Quelque soit le lieu d’exercice, hôpital ou cabinet, les médecins rencontrent les mêmes difficultés.

Un médecin américain s’est d’ailleurs amusé à compter le nombre de clics de souris par patient : 12 patients vus, 1233 clics de souris. Et cela résume bien le problème. En France, 73% des médecins estiment leurs outils informatiques mal adaptés à la pratique (source Etude Les Echos Etudes/Nuance) et passent de plus en plus de temps derrière leur écran plutôt qu’avec leurs patients.

Il est temps que la technologie soit au service du médecin et non l’inverse

Résumer l’histoire d’un patient sous forme de données structurées au sein d’applications quand bien même dédiées à la pratique médicale est souvent chronophage pour les professionnels, et certains détails de l’histoire du patient peuvent passer à la trappe. Les plus grands perdants sont les médecins et évidemment les patients.

12 patients = 1233 clics. Une fatalité ? Pas nécessairement… Depuis l'invention de la souris en 1984, l'interface homme-machine n'a guère évolué notamment pour les médecins. Pourtant la reconnaissance vocale a signé des progrès fulgurants ces dernières années et la technologie a atteint la maturité suffisante pour simplifier la vie des praticiens qui sont prêts à en tirer parti. D’autant qu’il n’est plus nécessaire de passer par un apprentissage fastidieux, comme cela pouvait être le cas par le passé.

Pour Nuance, le clavier et la souris ne semblent plus adaptés aux nouvelles contraintes des médecins et des infirmiers et la solution pour gagner du temps avec les patients tout en maitrisant les budgets passe par l'utilisation de l'interface la plus naturelle qui soit : la voix.

Pour en savoir plus :
Télécharger l'étude et son infographie
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Lire le témoignage d’un médecin
Visiter le site de Nuance
-Retrouvez Nuance sur Twitter @voice4health

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