Covid-19 : les schémas vaccinaux ont été modifiés

Covid-19 : les schémas vaccinaux ont été modifiés Dans un message publié sur le fil DGS-Urgent le 18 juin, la direction générale de la santé (DGS) a sensiblement fait évoluer les schémas vaccinaux contre l’infection au coronavirus SARS-COV-2.

Les délais pour la vaccination après une primo-infection passent de 3 à 2 mois

Toutes les personnes avec un test sérologique ou PCR positif peuvent recevoir une dose unique de vaccin dans un délai de 2 mois à compter de la fin de l’infection. Ce délai était auparavant de 3 à 6 mois conformément à l’avis de la HAS en date du 11 février 2021. Par ailleurs le schéma vaccinal monodose est désormais recommandé pour toutes les personnes infectées quelques soit la date de leur infection, y compris si elle a eu lieu au début de la crise sanitaire.

Le délai minimal entre 2 doses de vaccin à ARNm ramené à 21 jours, cet été uniquement

Il s’agirait d’une modification provisoire et exceptionnelle valable cet été uniquement. L’objectif est de favoriser l’administration de la seconde sur le même lieu d’injection que la première alors que les départs en vacances estivales arrivent à grands pas. La seconde dose de vaccin Pfizer ou Moderna peut être administrée dans un intervalle allant de 21 à 49 jours après la première dose contre 39 à 42 jours auparavant.

Une troisième dose de vaccin pour certains patients souffrant de cancer

La liste des personnes pour lesquelles il est recommandé d’administrer une troisième dose de vaccin 4 semaines après la seconde a été élargie aux personnes atteintes de leucémie lymphoïde chronique (LLC) et aux personnes atteintes de certains types de lymphomes traités par anti-CD20.

Ainsi, peuvent bénéficier d’une troisième dose de vaccin, les personnes :

- ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;

- sous chimiothérapie lymphopéniante ;

- traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;

- dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ;

- atteintes de leucémie lymphoïde chronique ou de certains types de lymphomes traités par anti- CD20 ;

- au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories susmentionnées ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif.

Enfin le message de la DGS précise que la présence d'un parent pendant la vaccination d'un adolescent n'est pas obligatoire au contraire du formulaire d’autorisation parentale.

 

DGS-URGENT-61

Descripteur MESH : Santé , Personnes , Infection , Leucémie lymphoïde , Lymphomes , Immunosuppresseurs , Cellules , Cellules souches , Azathioprine , Antimétabolites , Vaccination , Transplantation , Vacances , Adolescent , Patients

Pratique médicale: Les +