L’IRM pour détecter les rejets d’organe

Le marquage de macrophages avec des particules d’oxyde fer permet de suivre par IRM l’infiltration de ces cellules lors d’une phase de rejet d’organe. Cette technique offre une alternative non invasive à la biopsie pour le suivi des rejets des transplants, expliquent les chercheurs.

La mise au point de cette technique est décrite par Wu et collaborateurs sous la rubrique des publications accélérées de la revue des Comptes rendus de l’Académie des Sciences des USA (PNAS). Ces chercheurs du Centre de RMN pour la recherche biomédicale à Pittsburgh ont étudié par ce moyen les phénomènes de rejet dans la transplantation cardiaque chez le rat et dans un modèle de transplantation pulmonaire.

L’injection directe de nanoparticules d’oxyde fer superparamagétique permet de marquer les macrophages facilement in vivo. En effet, ces cellules sont capables d’absorber ces particules par simple endocytose et être ainsi suivies par IRM dans les différents organes et la circulation générale. Ceci a permis de suivre leur infiltration sur une période prolongée lors de rejet d’allogreffe de cœur et de poumons dans les modèles employés. Autre résultat intéressant, des clichés informatifs de l’infiltration des macrophages peuvent être recueillis jusqu’à cinq jours après l’injection des nanoparticules.

Source : PNAS early edition, www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0507198103

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