Le ministre est en vacances, pas les chirurgiens

Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France constate et déplore que le Ministre de la Santé, malgré sa volonté affichée de trouver une solution à la crise de la chirurgie française, n’ait pas les moyens de ses ambitions pour répondre aux demandes des chirurgiens. Il est parti en vacances… alors que les chirurgiens attendent toujours les mesures susceptibles d’enrayer la crise de leur profession. En France, plus de la moitié des gynécologues sont aussi chirurgiens.

«Par qui serons nous opérés demain ?»

Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France constate et déplore que le Ministre de la Santé, malgré sa volonté affichée de trouver une solution à la crise de la chirurgie française, n’ait pas les moyens de ses ambitions pour répondre aux demandes des chirurgiens. Il est parti en vacances… alors que les chirurgiens attendent toujours les mesures susceptibles d’enrayer la crise de leur profession. En France, plus de la moitié des gynécologues sont aussi chirurgiens.

La mise en place du Conseil national de la chirurgie, les déclarations du ministre disant que l’on aurait d û régler ce problème depuis longtemps ne sont-elles que des bonnes paroles ?

Comment peut-on croire qu’il est impossible de trouver cette enveloppe de 100 millions d’euros qui permettrait de rattraper les 15 ans de stagnation des tarifs des actes chirurgicaux ? Le simple rattrapage de l’inflation depuis 1990, date du blocage des tarifs, est aujourd’hui une mesure minimale. La crise de la chirurgie française ne sera pas réglée grâce à une enveloppe financière, mais ce point est néanmoins important car il participe à l’attractivité de cette profession pour les futures générations. < l’assurance de dépenses journée tiers un maladie, budget du 1000ème 1 représentent euros) 3 à (KC d’euros millions 100>Est-ce trop demander que les actes chirurgicaux, urgents, souvent vitaux, non répétitifs (on n’enlève pas un appendice, un utérus ou un rectum deux fois) soient mieux payés que des actes diagnostiques : échographies, coloscopies, électrocardiogrammes ?

Rappelons que l’Etat a engagé 10 milliards d’euros pour le plan Hôpital 2007, 500 millions d’euros pour les seules urgences hospitalières, 300 millions d’euros pour apurer les dettes des hôpitaux publics…

Rien n’est aujourd’hui réglé pour limiter la croissance exponentielle du co ût de l’assurance, multiplié par 10 en 10 ans pour les gynécologues obstétriciens. Suite à la réunion du 29 juillet, le ministre devait rencontrer, toutes affaires cessantes, les responsables de la Fédération française des sociétés d’assurance afin d’obtenir le blocage des primes d’assurance des chirurgiens pendant 3 ans. Nous n’avons eu aucun écho de cette démarche.

Le Ministre de la Santé s’est engagé à trouver une solution pour que les chirurgiens en secteur 1, respectant les tarifs fixés (et bloqués depuis 15 ans) par l’assurance maladie aient le même niveau de revenu que leurs confrères de secteur 2 : ils ont tous le même diplôme, ils effectuent le même travail.

Cette solution, nous l’attendons toujours.

Le Ministre doit comprendre aujourd’hui que les chirurgiens, déterminés, sont regroupés au sein du Collectif «Chirurgiens de France» : ils préparent leur départ pour Londres, faute de solutions apportées à ces questions.

Dr Guy-Marie COUSIN

Président du SYNGOF - 06 22 08 57 09

Service de presse MEDIAL

Sylvie Courboulay 01 53 83 81 55

Source

Descripteur MESH : Vacances , France , Santé , Maladie , Réunion , Utérus , Urgences , Travail , Solutions , Sociétés , Revenu , Conseil , Rectum , Londres , Hôpitaux , Démarche , Croissance

Actualités professionnelles: Les +