La migraine chronique associée à un revenu du ménage inférieur et à des conséquences plus importantes des céphalées

CHICAGO, October 29, 2010 /PRNewswire/ -- De nouvelles données présentées aujourd'hui à la European Headache and Migraine Trust International Congress (EHMTIC) 2010 démontrent que les personnes souffrant de migraine chronique (céphalée sur plus de ou égale à 15 jours par mois) sont beaucoup plus susceptibles d'avoir un revenu annuel du ménage inférieur à 30 000 USD que ceux qui souffrent de migraine épisodique (céphalée < 15 jours par mois). Cette différence dans le revenu du ménage peut être attribuable à l'incidence supérieure des céphalées indésirables dans le groupe migraineux chroniques. La migraine chronique, une affection caractérisée par des céphalées plus souvent que non, touche environ 1 Américain sur 50. Cette recherche provient du American Migraine Prevalence and Prevention Study (AMPP), la plus grande étude longitudinale jamais effectuée sur les céphalées.

L'étude a porté sur 373 personnes souffrant de migraine chronique et 6 554 avec migraine épisodique. Ceux qui souffrent de migraine chronique sont plus susceptibles d'avoir en moyenne un revenu annuel du ménage inférieur à 30 000 USD que ceux qui souffrent de migraine épisodique (38,3 % des migraineux chroniques et 26,5 % des migraineux épisodiques ont un revenu du ménage de moins de 30 000 USD/an). Le questionnaire Headache Impact Test (HIT-6) mesure le fardeau des céphalées dans différents domaines, notamment le travail, l'école, la vie sociale, et des sentiments tels que la fatigue, l'irritabilité et les difficultés de concentration au cours du mois précédent. Ceux qui souffrent de migraine chronique ont eu une note moyenne de 64 (en indiquant « graves conséquences ») et ceux qui souffrent de migraine épisodique ont eu une note moyenne de 58 (en indiquant « conséquence importante »).

Le chercheur associé de l'étude, Dawn C. Buse, PhD, professeur adjoint de neurologie du Collège de médecine Albert Einstein et directeur de la médecine comportementale au Montefiore Headache Center, Bronx, New York, a expliqué : « Ces résultats insistent sur le fait que les conséquences de la céphalée sont plus importantes chez les personnes souffrant de migraine chronique par rapport aux ceux qui souffrent de migraine épisodique. En outre, nous constatons que les conséquences d'une céphalée sont prévues par l'intensité de la douleur des maux de tête, de la gravité des symptômes associés, et la présence de la dépression. »

La bonne nouvelle, selon le chercheur associé de l'étude, Richard B. Lipton, MD, professeur de neurologie à Einstein, et directeur du Montefiore Headache Center, c'est que la migraine chronique, ses symptômes, et les comorbidités, y compris la dépression et l'anxiété sont facilement soignable. Le Dr Lipton conseille : « Les personnes souffrant de migraine chronique devraient parler à un professionnel compétent des soins de santé sur les traitements disponibles. »

Contexte

L'étude American Migraine Prevalence and Prevention a débuté en 2004, tandis que des questionnaires ont été envoyés à 120 000 ménages américains pour identifier des personnes atteintes de graves céphalées. Un échantillon de 24 000 personnes souffrant de graves céphalées, identifiées en 2004, ont été suivies chaque année jusqu'en 2009. L'enquête de 2009 comprenait le Headache Impact Test (HIT-6), un questionnaire auto-administré en six points qui mesure la sévérité de la douleur, les limitations d'activités, la fatigue, l'irritabilité et les difficultés de concentration en raison de céphalée. La somme totale des notes allant de 36 à 78 dans les catégories suivantes: « Aucune/peu de conséquence » (<50), « légère conséquence » (50-55), « conséquence importante » (56-59), et « graves conséquences » (60+).

La migraine est un syndrome neurologique qui se caractérise par de graves et douloureuses céphalées qui sont souvent accompagnées de nausées, de vomissements et une sensibilité accrue à la lumière et au son. Les céphalées peuvent durer des heures voire des jours. La douleur est souvent d'un seul côté de la tête et pulsatile. Les céphalées peuvent être précédées par une aura : des signes avant-coureurs sensoriels tels que des éclairs de lumière, des taches aveugles, des fourmillements dans les bras et les jambes.

La migraine peut représenter un lourd fardeau pour ceux qui souffrent de céphalées, pour leurs familles et la société. En outre, il a été démontré que la migraine chronique peut avoir des conséquences encore plus grandes que la migraine épisodique dans une série de facteurs, dont le statut socioéconomique (statut d'emploi, le revenu du ménage), l'invalidité liée aux maux de tête (temps perdu au travail, dans les activités familiales et les loisirs), la qualité de vie liée à la santé et les frais médicaux directs et indirects. Il a également été établi que ceux qui souffrent de migraine chronique sont plus susceptibles de présenter également des comorbidités médicales et psychiatriques.

Commandites : The American Migraine Prevalence and Prevention Study est financée par une subvention de recherche du National Headache Foundation de Ortho-McNeil Neurologics, Inc., Titusville, New Jersey. Des analyses supplémentaires pour ce travail ont été soutenues par Allergan Inc., Irvine, Californie.

Pour en savoir plus sur les graves céphalées, consulter le site Web du National Headache Foundation au http://www.headaches.org, ou trouver un spécialiste des céphalées dans votre région.

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