Communiqué du Syndicat National des Chirurgiens Orthopédistes

Le Syndicat National des Chirurgiens Orthopédistes (SNCO) principale organisation de chirurgiens (le SNCO représente 3000 chirurgiens dont1500 libéraux et 1500 Praticiens hospitaliers ou PSPH) est inquiet de l’absence de solution véritable proposée par le ministère de la santé au grand malaise de la chirurgie française.

En effet, la question « Par qui serez vous opéré demain ? » reste malheureusement toujours d’actualité. Depuis plusieurs mois, le SNCO en collaboration avec les autres organisations représentatives de Chirurgiens (Chirurgien de France, SYNGOF, UCCSF) a tiré le signal d’alarme et engagé des discussions avec le ministère de la santé et participé aux travaux du Conseil National de la Chirurgie.

Cette situation va malheureusement nous conduire à amplifier le mouvement « la France sans chirurgie, » qui rencontre un écho très important parmi nos confères.

L’on ne compte plus aujourd’hui le nombre d’établissements privé publique ou PSPH qui verront durant 8 jours, du 30 ao ût au 4 septembre leurs blocs opératoires complètement fermés, ceci étant le signe tangible d’un mouvement de « ras le bol » généralisé des chirurgiens français, quelque soit leurs spécialités, leurs modes d’activité (publique, privé ou PSPH) ou leurs modes de rémunération.

Ce mouvement est également très important parmi les internes des hôpitaux qui se destinent à la chirurgie et s’interrogent de plus en plus sur leur avenir. Le choix des internes des hôpitaux va bientôt avoir lieux et, en l’absence de tout signal fort, il est évident que le malaise va encore s’accentuer.

La réponse que nous attendons doit être une réponse globale aux problèmes de la chirurgie tant libéral qu‘hospitalière. Nous rappelons nos principales demandes qui doivent être satisfaites pour répondre aux problèmes actuels :

1/ Revalorisation des rémunérations qui doivent être à la hauteur de la pénibilité, de la responsabilité des risques encourus par les chirurgiens et de la longueur des études ( bac 15, un chirurgien ne commençant à travailler réellement qu’après 33 ans) .

- En libéral, mise à niveau des honoraires bloqués depuis 15 ans jusqu’à la mise en place de la CCAM.

- Libération du secteur 1, secteur dans lequel les chirurgiens prisonniers ne peuvent plus faire face à leur charge.

- Revalorisation des salaires des chirurgiens des hôpitaux publique, PSPH, des internes et des assistant en chirurgie ( 10 % EN 2004, 15% en 2005).

- Revalorisation des gardes en publique et rémunération de l’astreinte assurée bénévolement par les praticiens de établissement privés (à hauteur de 150€ par nuit, ou journée d’astreinte).

- Revalorisation des actes chirurgicaux dans la CCAM lorsqu’elle sera en application par la mise en place de forfaits chirurgicaux ou complément chirurgicaux modulable afin de rattraper la stagnation des honoraires depuis 15 ans.

2/ Dans le cadre de la formation des plus jeunes, la mise en place d’un compagnonnage par des chirurgiens seniors agréés par les collèges de chirurgie quelque soit leur modes d’exercice, publique, privé ou PSPH

3/ mise en place d’une solution concrète et pérenne de l’envolée des primes en responsabilité civile professionnelle (RCP). Le SNCO rappelle qu’il a participé à la création de Résirisq et met actuellement en place un observatoire de la sinistralité dans le cadre plus général d’une accréditation basée sur le volontariat sous l’égide des Unions Régionales des Médecins Libéraux (URML)

En conclusion toutes ses réformes ne représentent sur le plan financier qu’un millième de budget de l’assurance maladie. Nous ne pouvons croire que le gouvernement puissent compromettre dans l’avenir la santé des français pour une somme qui ne représente en faut qu’une demi journée par an du fonctionnement de l’assurance maladie.

Dr Jacques Caton

Président du SNCO

0686197731

Dr Patrice Papin

Secrétaire général du SNCO

0613143487

Source

En effet, la question « Par qui serez vous opéré demain ? » reste malheureusement toujours d’actualité. Depuis plusieurs mois, le SNCO en collaboration avec les autres organisations représentatives de Chirurgiens (Chirurgien de France, SYNGOF, UCCSF) a tiré le signal d’alarme et engagé des discussions avec le ministère de la santé et participé aux travaux du Conseil National de la Chirurgie.

Cette situation va malheureusement nous conduire à amplifier le mouvement « la France sans chirurgie, » qui rencontre un écho très important parmi nos confères.

L’on ne compte plus aujourd’hui le nombre d’établissements privé publique ou PSPH qui verront durant 8 jours, du 30 ao ût au 4 septembre leurs blocs opératoires complètement fermés, ceci étant le signe tangible d’un mouvement de « ras le bol » généralisé des chirurgiens français, quelque soit leurs spécialités, leurs modes d’activité (publique, privé ou PSPH) ou leurs modes de rémunération.

Ce mouvement est également très important parmi les internes des hôpitaux qui se destinent à la chirurgie et s’interrogent de plus en plus sur leur avenir. Le choix des internes des hôpitaux va bientôt avoir lieux et, en l’absence de tout signal fort, il est évident que le malaise va encore s’accentuer.

La réponse que nous attendons doit être une réponse globale aux problèmes de la chirurgie tant libéral qu‘hospitalière. Nous rappelons nos principales demandes qui doivent être satisfaites pour répondre aux problèmes actuels :

1/ Revalorisation des rémunérations qui doivent être à la hauteur de la pénibilité, de la responsabilité des risques encourus par les chirurgiens et de la longueur des études ( bac 15, un chirurgien ne commençant à travailler réellement qu’après 33 ans) .

- En libéral, mise à niveau des honoraires bloqués depuis 15 ans jusqu’à la mise en place de la CCAM.

- Libération du secteur 1, secteur dans lequel les chirurgiens prisonniers ne peuvent plus faire face à leur charge.

- Revalorisation des salaires des chirurgiens des hôpitaux publique, PSPH, des internes et des assistant en chirurgie ( 10 % EN 2004, 15% en 2005).

- Revalorisation des gardes en publique et rémunération de l’astreinte assurée bénévolement par les praticiens de établissement privés (à hauteur de 150€ par nuit, ou journée d’astreinte).

- Revalorisation des actes chirurgicaux dans la CCAM lorsqu’elle sera en application par la mise en place de forfaits chirurgicaux ou complément chirurgicaux modulable afin de rattraper la stagnation des honoraires depuis 15 ans.

2/ Dans le cadre de la formation des plus jeunes, la mise en place d’un compagnonnage par des chirurgiens seniors agréés par les collèges de chirurgie quelque soit leur modes d’exercice, publique, privé ou PSPH

3/ mise en place d’une solution concrète et pérenne de l’envolée des primes en responsabilité civile professionnelle (RCP). Le SNCO rappelle qu’il a participé à la création de Résirisq et met actuellement en place un observatoire de la sinistralité dans le cadre plus général d’une accréditation basée sur le volontariat sous l’égide des Unions Régionales des Médecins Libéraux (URML)

En conclusion toutes ses réformes ne représentent sur le plan financier qu’un millième de budget de l’assurance maladie. Nous ne pouvons croire que le gouvernement puissent compromettre dans l’avenir la santé des français pour une somme qui ne représente en faut qu’une demi journée par an du fonctionnement de l’assurance maladie.

Dr Jacques Caton

Président du SNCO

0686197731

Dr Patrice Papin

Secrétaire général du SNCO

0613143487

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Descripteur MESH : Santé , Hôpitaux , Mouvement , France , Maladie , Rémunération , Blocs opératoires , Conseil , Face , Gouvernement , Médecins

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