Vaccination : l'état précise les modalités pour les sages femmes et lance une expérimentation de 3 ans pour les pharmaciens

Celltrion Healthcare : NOR-SWITCH, l’étude indépendante du gouvernement norvégien, soutient le passage de l’infliximab princeps à l’infliximab biosimilaire Définie lors de la dernière loi de santé, l'extension des compétences des sages-femmes vient d'être précisée dans un arrêté publié le 10 octobre dernier.

Ainsi en ce qui concerne les femmes, les sages femmes sont autorisées à utiliser des vaccins monovalents ou associés pour assurer la vaccinnation contre :
- la rubéole, la rougeole et les oreillons,
- le tétanos,
- la diphtérie,
- la poliomyélite,
- la coqueluche,
- l'hépatite B,
- la grippe,
- le papillomavirus humain,
- le méningocoque C,
- la varicelle.

Les sages-femmes pourront également vacciner les nouveaux nés par le BCG, contre l'hépatite B en association avec des immunoglobulines spécifiques anti-HBs chez le nouveau-né de mère porteuse de l'antigène HBs, contre l'hépatite B des nouveau-nés à Mayotte et en Guyane, selon le calendrier vaccinal en vigueur dans ces collectivités.

Elles pourront également vacciner l'entourage de la femme enceinte ou du nourrisson contre :
- la rubéole, la rougeole et les oreillons,
- le tétanos,
- la diphtérie,
- la poliomyélite,
-la coqueluche,
-l'hépatite B,
-la grippe,
-les infections invasives à méningocoque C.
-les infections invasives à Haemophilus Influenzae de type B.

Par ailleurs, le 14 octobre dernier, au cours de l'examen de la loi de financement de la sécurité sociale, les députes ont voté un amendement autorisant à titre expérimental, l'état à financer la vaccination contre la grippe par les pharmaciens, en officine.

L'objectif est d'améliorer la couverture vaccinale en France contre la grippe, en recul de 14 % depuis 2009, à l'instar de ce qui se pratique avec un certain succès aux États-Unis, au Canada, Royaume Uni, Portugal ou encore en Australie, Irlande ou Suisse, où 13 à 30 % des personnes ainsi vaccinées ne l’avaient jamais été.

3000 morts pourraient être évités si l'objectif fixé par l'OMS était atteint.

Cette décision est loin d'être approuvée par les syndicats de médecin libéraux qui pointent du doigt un "fort courant anti-vaccination alimenté par des contre-vérités et des pseudo-études sur les vaccins" et l'organisation chaotique de la vaccination en 2009-2010.

Pour le Docteur Jean-Paul Ortiz, président du CSMF, au contraire, " il faut recentrer la vaccination sur le médecin traitant via des consultations dédiées à la prévention à des âges ciblé. Si les pharmaciens vaccinent des patients, comment leurs médecins seront-ils au courant alors que le dossier médical partagé n’existe pas ? Donnons plutôt un stock de vaccins aux médecins, en liaison avec leur pharmacien de proximité"

Daniel Guillerm, vice-président délégué de la Fédération nationale des infirmiers, redoute quant à lui un début de démantèlement des compétences propres aux infirmiers. Pourquoi pas demain les pansements? se demande -t-il, évoquant un "fort lobbying" des pharmaciens dont le modèle économique semble menacé par l'évolution du marché des médicaments.

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