Le Nivolumab de BMS approuvé par la commission européenne

BMS a annoncé que la Commission Européenne a approuvé Nivolumab BMS pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) de type épidermoïde (SQ) localement avancé ou métastatique après une chimiothérapie antérieure 2. Cette approbation marque la première avancée thérapeutique du CBNPC SQ depuis plus d’une décennie dans l’Union Européenne (UE). Nivolumab est également le premier inhibiteur PD-1 à démontrer une amélioration de la survie globale (SG) chez des patients atteints de CBNPC SQ préalablement traités1. Cette approbation autorise la commercialisation de Nivolumab dans tous les 28 États membres de l’UE.

L’approbation repose sur les résultats des études CheckMate -017 et -063. Dans l’étude de phase III CheckMate -017,  nivolumab a démontré un avantage clinique supérieur dans tous les critères d’évaluation par rapport au traitement standard, le docétaxel, indépendamment du statut d’expression 2 du PD-L1 (programmed death ligand-1, ligand de mort programmée-1), y compris une réduction du risque de décès de 41% 3, un taux de SG à un an supérieur (42% par rapport à 24% pour le docétaxel) et une activité anti-tumorale durable supérieure 2. Dans l’étude de phase II CheckMate -063, nivolumab a présenté un taux de survie estimé à un an de 41% et une SG médiane de 8,2 mois 2. Le profil de tolérance de nivolumab est comparable à celui des autres études. Dans Checkmate 017, le profil de tolérance est également favorable par rapport au docétaxel 2.

« L’approbation de nivolumab dans le traitement du cancer du poumon épidermoïde non à petites cellules avancé annoncée aujourd’hui, marque vraiment une avancée majeure pour les patients qui luttent contre cette maladie dévastatrice, et les équipes médicales qui les traitent, » a déclaré Rolf

Stahel, MD président de la Société Européenne d’Oncologie Médicale et Professeur à Hôpital Universitaire de Zurich, « Nivolumab a montré une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente en termes d’efficacité par rapport au traitement standard de cette population de patients. Cette approbation renforce le fondement scientifique de l’immuno-oncologie, y compris notre compréhension du rôle de l’expression du PD-L1. »

En Europe, les taux d’incidence et de mortalité du cancer du poumon sont à la hausse. Ils représentent actuellement 20% de tous les décès dus au cancer 4. Le CBNPC est l’un des types les plus répandus de cette maladie, représentant environ 85% des cas de cancer du poumon 5. Le CBNPC SQ représente environ 25%  à 30% des cas de cancer du poumon 6. Pour les patients atteints de CBNPC, dont la maladie rechute ou progresse malgré la chimiothérapie, les options thérapeutiques sont limitées et le pronostic est mauvais, avec un taux de survie à cinq ans d’environ 2%, à l’échelle mondiale 7.

À propos de CheckMate -017, -063

L’approbation de la Commission Européenne repose sur les données de deux études (Phase III CheckMate -017, et Phase II CheckMate -063). Les deux essais ont étudié nivolumab à une dose de 3 mg/kg toutes les deux semaines, qui a été bien établie au travers du programme de développement clinique de nivolumab pour les diverses tumeurs 2.

CheckMate -017 est un essai clinique pivotal de Phase III, en ouvert, randomisé, qui a évalué nivolumab 3 mg/kg administré par voie intraveineuse pendant 60 minutes toutes les deux semaines par rapport au traitement standard, le docétaxel 75 mg/m2 administré par voie intraveineuse toutes les trois semaines aux patients atteints du CBNPC SQ ayant progressé pendant ou après un traitement de chimiothérapie à base d’un doublet de sels de platine 2. Le critère d’évaluation principal de l’étude était

la SG et les critères d’évaluation secondaires comprenaient la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale (TRG) 2. L’essai incluait des patients indépendamment de leur statut d’expression PD-L1 2.

Les résultats de CheckMate -017 ont montré une réduction du risque de décès de 41% 4 avec un taux de survie à une année de 42% pour nivolumab (42,1% [IC 95% : 33,7 ; 50,3]) par rapport à 24% (23,7% [IC 95% : 16,9 ; 31,1]) pour le docétaxel (HR 0,59, 96,8% IC : 0,43 ; 0,81 ; p=0,0002) 2. La durée médiane de SG était de 9,2 mois pour nivolumab par rapport à 6 mois pour le docétaxel 2. Nivolumab a fait preuve d’améliorations constantes, statistiquement significatives et cliniquement pertinentes du point de vue des critères secondaires, le TRG et la SSP, par rapport au docétaxel chez les patients atteints de CBNPC SQ avancé préalablement traités. L’avantage en termes de survie a été observé indépendamment de l’expression du statut PD-L1 à tous les niveaux d’expression pré-spécifiés (1%, 5% et 10%) 2.

Le profil de tolérance de nivolumab dans CheckMate -017 était conforme à celui des études antérieures et favorable par rapport au docétaxel 2. Les effets indésirables (EI) liés au traitement sont survenus moins fréquemment avec nivolumab (tout grade, 58%; grade 3-4, 6,9%; aucun effet de grade 5) que le docétaxel (tout grade, 86% ; grade 3-5, 55% ; grade 5, 2,3%), y compris les toxicités hématologiques et non-hématologiques 2. Les EI liés au traitement ont entraîné l’arrêt du traitement

chez 3,1% des patients dans le groupe nivolumab par rapport à 10,1% pour le docétaxel. Dans le groupe nivolumab, le traitement a été arrêté le plus fréquemment à cause de pneumopathie inflammatoire (1,5%) ; pour le groupe docétaxel, il s'agissait de la neuropathie périphérique (3,1%) 2.

Les résultats de CheckMate -017 ont été récemment publiés dans The New England Journal of Medicine et communiqués lors d’une présentation orale à la réunion annuelle de la Société Américaine d’Oncologie Clinique en mai 2015.

CheckMate -063 est un essai de phase II, à un seul bras, en ouvert, qui inclut les patients atteints de CBNPC SQ métastatique ayant progressé après deux ou plusieurs lignes de traitement 2. Lors de cet essai, le taux de réponse objective confirmé, le critère d’évaluation principal de l’étude évalué par un comité de revue radiologique indépendant, était de 14,5% (IC 95% : 8,47 ; 22,2), avec une estimation du taux de survie à un an de 41% et une SG médiane de 8,21 mois (IC 95% : 6,05 ; 10,9) 2. Le profil de tolérance de nivolumab dans CheckMate -063 était conforme à celui des études cliniques antérieures et géré à l’aide des algorithmes de traitement établis 2.

À propos de nivolumab

Nivolumab a déjà fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par la CE dans l’indication du mélanome avancé sous la marque Opdivo. Cette autorisation de mise sur le marché pour le CBNPC épidermoïde avancé sous la marque Nivolumab BMS vient en complément.

Bristol-Myers Squibb a élaboré un vaste programme de développement à l’échelle mondiale avec plus de 8000 patients participant à plus de 50 essais afin d’étudier  nivolumab dans le traitement de nombreux types de tumeurs, en monothérapie ou en association avec d'autres traitements.

Nivolumab est devenu le premier inhibiteur PD-1 à recevoir une Autorisation de Mise sur le Marché le 4 juillet 2014, lorsque Ono Pharmaceutical Co. a annoncé qu’elle avait reçu l’approbation de fabrication et de commercialisation au Japon pour le traitement des patients atteints de mélanome non résécable. Le 22 décembre 2014, l’Agence Fédérale Américaine des produits alimentaires et

médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) a accordé sa première autorisation à nivolumab pour le traitement des patients atteints de mélanome métastatique ou non résécable et en cas de progression de la maladie après traitement par Yervoy (ipilimumab) et, en cas de mutation BRAF V600 positive, un inhibiteur de BRAF. Le 4 mars 2015,  nivolumab a reçu sa deuxième approbation de la FDA pour le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon épidermoïde non à petites cellules métastatique (CBNPC) avec progression pendant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine. La Commission Européenne a annoncé l’approbation de nivolumab le 19 juin 2015, dans le traitement du mélanome avancé (non résécable or métastatique) chez les patients adultes, indépendamment du statut BRAF.

À propos du cancer du poumon

Le cancer du poumon est la première cause de mortalité des patients atteints d’un cancer dans le monde, avec plus de 1,5 million de décès chaque année selon l’Organisation mondiale de la santé 8. Le CBNPC est l’un des types les plus répandus de cette maladie, représentant environ 85 pour cent des cas5. Les taux de survie varient selon le stade, l’histologie et le sous-type de cancer du poumon. La majorité des patients atteints de CBNPC sont au stade avancé au moment du diagnostic9. À l’échelle mondiale, le taux de survie à cinq ans pour le CBNPC de stade I est compris entre 47 et 50 pour cent ; pour le CBNPC de stade IV, le taux de survie à cinq ans chute à deux pour cent 7.

Le cancer du poumon constitue le fardeau économique le plus élevé de tous les cancers dans l’Union Européenne, d’un coût estimé à 18,8 milliards €, ou 15 pour cent de tous les coûts de cancer 10.

 

L ’Immuno - Oncologie chez Bristol-Myers Squibb

Bien que la chirurgie, la radiothérapie et les traitements cytotoxiques ou ciblés soient la pierre angulaire du traitement du cancer depuis plusieurs décennies, la survie à long terme et une bonne qualité de vie demeurent des objectifs difficiles à atteindre pour de nombreux patients dont la maladie a atteint un stade avancé.

Afin de répondre à ce besoin médical non satisfait, Bristol-Myers Squibb réalise des percées dans le domaine novateur de recherche et de traitement du cancer connu sous le nom d’Immuno- Oncologie, ce qui inclut des agents dont le mécanisme principal est d’agir directement sur le système immunitaire de l’organisme pour combattre le cancer. L’entreprise explore une variété de composés et d’approches immuno-thérapeutiques pour les patients atteints de divers types de cancer, notamment en

menant des recherches sur la possibilité d’associer des agents immuno-oncologiques qui ciblent des voies différentes dans le traitement du cancer.

Bristol-Myers Squibb s’engage à faire progresser la science de l’immuno-oncologie, l’objectif étant de modifier les attentes en termes de survie et la façon dont les patients vivent avec leur cancer.

À propos de la collaboration entre Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical

En 2011, grâce à un accord de collaboration avec Ono Pharmaceutical, Bristol-Myers Squibb a étendu ses droits territoriaux pour le développement et la commercialisation de nivolumab à l’échelle mondiale, sauf au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, où Ono a conservé tous ses droits sur le composé à ce jour.

À propos de Bristol-Myers Squibb

Bristol-Myers Squibb est un groupe biopharmaceutique de dimension mondiale dont la mission consiste à découvrir, développer et proposer des médicaments innovants qui aident les patients à surmonter des maladies graves. Pour plus d’informations sur Bristol-Myers Squibb, consultez le site www.bms.com ou suivez-nous sur Twitter :  http://twitter.com/bmsnews.

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