Dans une étude de suivi sur trois ans, SPRYCEL® (dasatinib) 100 mg une fois par jour démontre une réponse plus rapide et plus profonde que l’imatinib 400 mg chez des patients atteints de leucémie myéloïde chronique à chromosome de Philadelphie positif en phase chronique, nouvellement diagnostiqués.

Bristol-Myers Squibb et Otsuka Pharmaceutical Europe Ltd., ont annoncé les résultats de suivi sur trois ans de l’essai DASISION, qui démontrent qu’un traitement de première  intention  par  SPRYCEL®  100 mg  présente  des  taux  de  réponse  plus  rapides  et  plus profondes que le Glivec® (imatinib) 400 mg [tels que définis par le temps nécessaire pour atteindre une réponse cytogénétique complète (RCyC) ou une réponse moléculaire majeure (RMM)].

Résultats présentés lors du 17e congrès de l’Association européenne d’hématologieDe plus, une analyse exploratoire de  cette étude suggère que les patients qui présentent une réponse   moléculaire   profonde   à   trois   mois   (définis   comme   une   diminution   du   taux   de BCR-ABL ≤ 10 %) ont une plus grande probabilité de présenter de meilleurs résultats [tels que la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG) et un plus faible risque de transformation de la maladie en phase accélérée ou phase blastique (PA/PB)] que les patients qui n’ont pas obtenu ce taux de réponse à trois mois. Dans cette analyse, une réponse moléculaire plus profonde à trois mois a été obtenue chez 84 % des patients sous dasatinib et chez 64 % des patients sous imatinib.1« Ces découvertes sont significatives pour les patients atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC) nouvellement diagnostiquée », explique le Dr Andreas Hochhaus, Professeur de médecine interne et Directeur du service d’hématologie et d’oncologie médicale de l’hôpital universitaire de Jena en Allemagne. « Nous voyons à présent que, en général, dans la LMC, un niveau de réponse précoce et profonde au traitement semble être associé à un plus faible taux de progression de la maladie, et cela pourrait constituer un indicateur prometteur de meilleurs résultats à long terme pour les patients. Un suivi plus long est toutefois nécessaire. »
Réponse plus rapide et plus profonde à 3 moisLa recherche suggère que l’obtention d’une réponse profonde et rapide peut être prédictive de meilleurs résultats à long terme pour les patients.2,3 Dans ce suivi sur trois ans de l’étude DASISION, le  temps  moyen  pour  avoir  une  réponse  (réponse  cytogénétique  complète  ou  RCyC)  pour  le dasatinib était de 3,2 mois contre 6,0 mois pour l’imatinib. Le temps moyen pour atteindre une réponse moléculaire majeure (RMM) était respectivement de 15 mois contre 36 mois.4  À 3 ans, la RMM était obtenue chez 68 % des patients sous dasatinib et chez 55 % des patients sous imatinib (p < 0,0001).1 Des analyses exploratoires complémentaires du suivi sur trois ans de l’étude DASISION montrent ce qui suit :•    À 3 mois, 84 % des patients évaluables recevant du dasatinib avaient obtenu des taux deBCR-ABL ≤ 10 % contre 64 % des patients sous imatinib (p = 0,0001)1•    Une plus grande probabilité de SSP et de SG à 3 ans a été observée chez les patients ayant obtenu des taux de BCR-ABL ≤ 10 % par rapport aux patients ayant obtenu des taux de BCR- ABL > 10 % à 3 mois1•    Un taux moins important de transformation de la maladie en PA/PB a été observé chez les patients  ayant  obtenu  un  taux  de  BCR-ABL ≤ 10 %  (dasatinib 3 % :  6 patients  sur 198 ; imatinib 2,6 % : 4 patients sur 154) par rapport aux patients ayant obtenu un taux de BCR- ABL à 3 mois > 10 % (dasatinib 13 % : 5 patients sur 37 ; imatinib 13 % : 11 patients sur 85) au cours de ces trois ans de suivi1Tolérance à 3 ansEn ce qui concerne la tolérance, les données montrent :•    Des  changements  minimes  dans  le  profil  de  tolérance  à  trois  ans,  avec  un  profil  des événements indésirables (EI) similaire à celui qui avait déjà été observé1•    Des taux d’EI non hématologiques de grade 3/4 à 3 ans dans les deux bras demeuraient faibles (de 0 à 3 %)1•    À la troisième année de traitement, 11 % des patients avaient arrêté le dasatinib et 6 %avaient arrêté l’imatinib pour cause d’intolérance5
Résultats en termes d’efficacité et d’innocuité au sein de la sous-population européenne
Les  résultats  de  l’analyse  exploratoire  de  l’étude  DASISION  au  sein  de  la  sous-population européenne (définie comme les patients traités au sein de l’Union européenne) ont également été présentés lors du 17e congrès de l’Association européenne d’hématologie. Cette analyse a démontré que  le  profil  d’efficacité  et  d’innocuité  du  dasatinib  au  sein  de  la  population  européenne (170 sur 519 inclus dans l’étude DASISION) semblait comparable à celui qui avait été observé pour la population totale de l’étude. Les données exploratoires pour le sous-groupe UE montrent :•    Des taux élevés de RMM (65 % pour le dasatinib et 56 % pour l’imatinib à 3 ans) 5•    Un faible taux de transformation ; aucun des patients traités par dasatinib, contre 3 patients sous imatinib, n’a présenté une transformation de sa LMC-PC et PA/PB à 3 ans ou avant5•    La tolérance était généralement cohérente avec celle qui avait été observée précédemment à 3 ans pour l’ensemble de la population5Pour des informations complètes au sujet de SPRYCEL (dasatinib), veuillez vous référer au RCPconsultable sur www.ema.europa.eu/. À propos de l’essai DASISIONL’essai DASISION est une étude pivot de phase III, randomisée, en ouvert, portant sur l’efficacité et l’innocuité du dasatinib comparativement à l’imatinib chez des patients atteints de LMC-PC nouvellement diagnostiquée, naïfs de traitement. Les patients ont été randomisés pour recevoir un traitement par dasatinib 100 mg une fois par jour (n = 259) ou par imatinib 400 mg une fois par jour (n = 260).6  Le dasatinib s’est montré supérieur à l’imatinib pour le critère principal de l’étude, à savoir  la  réponse  cytogénétique  complète  confirmée  (RCyCc)  à  12 mois  (77 %  contre  66 % ; p = 0,007).6 Étant donné la relation établie entre l’obtention d’une RCyC à 12 mois et l’amélioration des taux de survie, un suivi plus long pourrait démontrer que le dasatinib améliore les résultats à long terme.6  Des données sur trois ans sont désormais disponibles. Il est prévu que les patients soient suivis pendant 5 ans.À propos de SPRYCEL®Découvert et mis au point par Bristol-Myers Squibb, le dasatinib était initialement approuvé par la FDA et la Commission européenne en 2006 chez l’adulte dans le traitement de toutes les phases de LMC Ph+ (chronique, accélérée, ou phase blastique myéloïde ou lymphoïde) en cas de résistance ou d’intolérance à un traitement antérieur incluant l’imatinib, et dans le traitement de la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) à chromosome de Philadelphie positif (Ph+) avec intolérance ou résistance à un traitement antérieur. Aux États-Unis, le dasatinib a reçu une approbation accélérée de la FDA pour cette indication. Depuis lors, le dasatinib a été approuvé pour cette indication dans plus de 60 pays à travers le monde.En  2010,  le  dasatinib 100 mg  une  fois  par  jour  a  été  approuvé  par  la  FDA  et  la  Commission européenne dans le traitement des patients adultes atteints de LMC Ph+ en phase chronique nouvellement diagnostiquée. Aux États-Unis, le dasatinib a reçu une approbation accélérée de la FDA pour cette indication. L’efficacité du dasatinib est basée sur les taux de réponse cytogénétique et de réponse moléculaire majeure. Aujourd’hui, plus de 50 pays ont approuvé le dasatinib pour cette indication.À propos de la leucémie myéloïde chroniqueLa LMC est un type de leucémie à croissance lente dans laquelle le corps produit un nombre incontrôlé de globules blancs anormaux.7 La LMC représente 15 % de l’ensemble des leucémies.8 On estime son incidence à 1 à 2 cas sur 100 000.9La  LMC  se  produit  lorsque  des  morceaux  de  deux  chromosomes  différents  (le 9  et  le 22)  se détachent et s’attachent les uns aux autres. Le nouveau chromosome est appelé chromosome de Philadelphie positif et comprend un gène anormal appelé BCR-ABL qui envoie aux cellules le signal de produire trop de globules blancs. La modification génétique provoquant la LMC n’a pas de cause connue.La réponse au traitement peut être mesurée soit par la réponse cytogénétique complète (RCyC) ou par la réponse moléculaire majeure (RMM). La RCyC est l’absence de chromosome de Philadelphie+ lors d’une analyse cytogénétique réalisée à partir d’une aspiration de moelle osseuse. La RMM est une réduction de 3 log du taux de BCR-ABL par rapport à un échantillon de référence standardisé généralement prélevé dans le sang périphérique.À propos de Bristol-Myers SquibbBristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale, dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, visitez notre site www.bmsfrance.frÀ propos d’Otsuka Pharmaceutical Co., Ltd.Fondée en 1964, Otsuka Pharmaceutical Co., Ltd. est une société mondiale de soins de santé qui a pour philosophie d’entreprise : « Otsuka, des gens qui créent de nouveaux produits pour améliorer la santé dans le monde. » Otsuka recherche, développe, fabrique et commercialise des produits innovants et originaux en accordant la priorité à des produits pharmaceutiques pour le traitement des maladies et à des produits grand public pour le maintien de la santé quotidienne.Otsuka Pharmaceutical Co., Ltd. est une filiale à 100 % d’Otsuka Holdings Co., Ltd., société de portefeuille du Groupe Otsuka. Le Groupe Otsuka est actif dans 23 pays et régions du monde. Visitez Otsuka Pharmaceutical Co., Ltd. à l’adresse www.otsuka.co.jp/en.Références  : 1. Hochhaus A, et al. Molecular response kinetics and BCR-ABL reductions in patients with newly diagnosed chronic myeloid leukemia in chronic phase (CML-CP) receiving dasatinib vs imatinib:  DASISION  3-year  follow-up.  To  be  presented  at:  17th  Congress  of  the  European Hematology Association (EHA); June 14-17, 2012; Amsterdam, The Netherlands. 2 Hanfstein B, et al. Early molecular and cytogenetic response is predictive for long-term progression-free and overall survival in chronic myeloid leukemia (CML). Leukemia accepted article preview 26 March 2012; doi:10.1038/leu.2012.85. 3. Marin D, et al. Assessment of BCR-ABL1 transcript levels at 3 months is the only requirement for predicting outcome for patients with chronic myeloid leukemia treated with tyrosine kinase inhibitors. J Clin Oncol. 2012;30:232-8. 4. Jabbour E, et al. An exploratory analysis from 3-year DASISION follow-up examining the impact on patient outcomes of early complete cytogenetic response at 3 months and major molecular response at 12 months. To be presented at:17th Congress of the European Hematology Association (EHA); June 14-17, 2012; Amsterdam, The Netherlands 5. Mayer J, et al. Efficacy and safety of dasatinib vs imatinib in patients with newly diagnosed chronic myeloid leukemia in chronic phase (CML-CP): European subpopulation analysis of the phase 3 DASISION trial. To be presented at: 17th Congress of the European Hematology Association (EHA); June 14-17, 2012; Amsterdam, The Netherlands. 6. Kantarjian H et al. Dasatinib versus imatinib in newly diagnosed chronic-phase chronic myeloid leukemia. N Engl J Med. 2010;362:2260-2270. 7. Macmillan Cancer Support. Leukaemia Overview. Available at: http://www.macmillan.org.uk/Cancerinformation/Cancertypes/Leukaemia/Leukaemiaoverview.aspx. Last accessed April 2012. 8. National Comprehensive Cancer Network (NCCN). Chronic Myelogenous Leukemia – Clinical Practice Guidelines in Oncology – v.1.2007. 9. Baccarani, M. and Dreyling, M. Annals of Oncology. 2010;21:165-167.

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