L’elvitégravir antirétroviral expérimental à dose unique quotidienne de Gilead non-inférieur au raltégravir, deux fois par jour à 48 semaines

« Parce que de nombreux patients pré-traités atteints du VIH ont développé une résistance aux antirétroviraux disponibles aujourd’hui, identifier de nouvelles options thérapeutiques à partir de l’inhibiteur de l’intégrase est essentiel, » a déclaré le professeur Jean-Michel Molina, PhD, chercheur principal, Hôpital Saint Louis à Paris et à l’Université de Paris 7. « Ces données suggèrent que l’elvitégravir peut être une option efficace pour les patients et peut également avoir le potentiel d’un dosage quotidien unique plus pratique dans le cadre d’une thérapie combinée pour le VIH. »

-- Le nouvel agent clé de l’inhibiteur de l’intégrase du régime expérimental à comprimé unique « Quad » de Gilead --

Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq : GILD) a annoncé aujourd’hui les résultats de son essai clinique de Phase III de l’étude pivot 145 démontrant que son elvitégravir antirétroviral expérimental, un nouvel inhibiteur oral de l’intégrase en cours d’évaluation pour le traitement de l’infection au VIH-1, était non-inférieur au raltégravir de l’inhibiteur de l’intégrase après 48 semaines de thérapie chez les patients prétraités. Dans le cadre de l’étude, l’elvitégravir (150 mg ou 85 mg) à dose unique quotidienne était comparé au raltégravir (400 mg), deux fois par jour. Chaque inhibiteur de l’intégrase a été administré avec un régime antérieur qui incluait un inhibiteur de la protéase (IP) renforcé au ritonavir et un deuxième agent antirétroviral (ARV). Ces données ont été présentées aujourd’hui dans une session de dernière heure ((LB# WELBB05) lors de la 6e Conférence internationale sur le SIDA sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH (IAS 2011) à Rome, Italie.

« Parce que de nombreux patients pré-traités atteints du VIH ont développé une résistance aux antirétroviraux disponibles aujourd’hui, identifier de nouvelles options thérapeutiques à partir de l’inhibiteur de l’intégrase est essentiel, » a déclaré le professeur Jean-Michel Molina, PhD, chercheur principal, Hôpital Saint Louis à Paris et à l’Université de Paris 7. « Ces données suggèrent que l’elvitégravir peut être une option efficace pour les patients et peut également avoir le potentiel d’un dosage quotidien unique plus pratique dans le cadre d’une thérapie combinée pour le VIH. »

À 48 semaines de traitement dans l’étude 145, 59 % des patients recevant l’elvitégravir renforcé au ritonavir ont atteint et maintenu des niveaux ARN VIH (charge virale) inférieurs à 50 copies/ml, par rapport à 58 % des patients recevant du raltégravir, sur la base de l’algorithme du délai de perte de réponse virologique (TLOVR). Des taux de discontinuité dus à des événements hostiles, et des profils d’innocuité et de résistance étaient comparables dans les deux bras de l’étude.

« Ces données représentent un élément important des documents réglementaires pour l’elvitégravir en tant que produit à part entière et dans le cadre du régime à comprimé unique Quad aux États-Unis et en Europe en 2012, » a déclaré Norbert Bischofberger, PhD, vice-président directeur, recherche et développement et directeur scientifique, Gilead Sciences. « Nous sommes persuadés que l’elvitégravir, le cobicistat et le Quad ont le potentiel de devenir de nouveaux agents importants de la thérapie du VIH. »

La dose fixe expérimentale de Gilead, le régime de Quad à comprimé unique, qui est actuellement dans deux études de Phase III, contient quatre agents Gilead en un seul comprimé : elvitégravir ; cobicistat, un facilitant pharmacologique ou un agent « booster » qui augmente les niveaux sanguins de certains médicaments contre le VIH ; Viread® (tenofovir disoproxil fumarate) ; et Emtriva® (emtricitabine). Les résultats de l’étude de Phase III sont attendus au troisième trimestre de cette année.

À propos de l’étude de Phase III de l’elvitégravir

L’étude 145 est un essai clinique à double insu, héliocentrique, randomisé (1:1), au contrôle actif de 96 semaines qui évalue la non-infériorité de l’elvitégravir renforcé au ritonavir (n=351) par rapport au raltégravir (n=351), chacun administré avec un régime antérieur chez les patients atteints de l’infection au VIH prétraités avec des niveaux ARN VIH (charge virale) supérieurs ou égaux à 1 000 copies/ml. Les patients qui se sont inscrits à l’essai ont dû prouver leur résistance virale et/ou au moins six mois de traitement avec deux, ou plus, classes d’ARV avant la sélection.

Les participants à l’essai ont reçu une dose unique quotidienne d’elvitégravir à 150 mg ou 85 mg, ou du raltégravir à 400 mg deux fois par jour. Les régimes antérieurs des patients ont été basés sur les résultats des essais de résistance et ont inclus un IP totalement actif renforcé au ritonavir, et un deuxième agent sélectionné par l’investigateur qui pouvait être un nucléoside ou un inhibiteur de la transcriptase inverse de nucléotides (NRTI), etravirine, maraviroc ou enfuvirtide. Le régime antérieur le plus commun était le Viread et le darunavir renforcé au ritonavir chez 24 % des patients. En raison d’interactions pharmacocinétiques connues, les patients randomisés à l’elvitégravir dont l’antécédent IP était l’atazanavir ou le lopinavir ont reçu une dose d’elvitégravir à 85 mg.

À la ligne de base, la moyenne ARN VIH pour la population en intention de traiter (702 patients) était de 4,26 log10 copies/ml et la moyenne de numération cellulaire CD4 était de 262 cellules/mm3. 26 % des patients avaient des niveaux ARN VIH supérieurs à 100 000 copies/ml, et 45 % des patients avaient une numération cellulaire CD4 inférieure ou égale à 200 cellules/mm3. Le pourcentage des patients avec une résistance de ligne de base à deux, ou plus, classes ARV était de 62 %. La moyenne d’âge de la population étudiée était de 45 ans, et 82 % étaient des hommes.

Après 48 semaines de traitement, 59 % des patients traités à l’elvitégravir par rapport à 58 % des patients traités au raltégravir ont atteint et maintenu une charge virale inférieure à 50 copies/ml en utilisant l’algorithme du délai de perte de réponse virologique (population ITT ; non-infériorité p=0,001 ; IC à 95 %, -6,0 % à +8,2 %). Les patients qui ont reçu de l’elvitégravir ont expérimenté une augmentation moyenne similaire dans les numérations cellulaires CD4 à partir de la ligne de base à la semaine 48 par rapport à ceux qui ont reçu du raltégravir (138 par rapport à 147 cellules/mm3, respectivement).

Neuf patients (3 %) ayant reçu de l’elvitégravir et 15 patients (4 %) ayant reçu du raltégravir ont interrompu le traitement en raison d’événements hostiles. Les événements hostiles de niveaux 2-4 qui se sont produits chez 3 % des patients ou plus dans l’un ou l’autre des bras du traitement étaient la diarrhée, l’infection des voies respiratoires supérieures, la bronchite, des maux de dos, la dépression, la sinusite, l’arthralgie, la nausée et l’infection urinaire. L’incidence de ces événements hostiles était similaire dans les deux bras du traitement, à l’exception de la diarrhée qui a été remarquée chez 12 % des patients dans le bras de l’elvitégravir et 7 % des patients dans le bras du raltégravir. Les anomalies de laboratoire sériques de niveau 3 ou 4 se produisant chez plus de 5 patients, quel que soit le bras du traitement, étaient amylase, bilirubine totale, cholestérol, triglycérides, hyperglycémie, GGT, neutrophiles, créatine kinase, ALT et AST. L’incidence de ces anomalies de laboratoire était similaire dans les deux bras, celui traité à l’elvitégravir et celui au raltégravir, à l’exception du GGT (3 et 6 %, respectivement), ALT (2 et 5 %, respectivement) et AST (1 et 5 %, respectivement), qui étaient supérieurs dans le bras traité au raltégravir.

Les taux de résistance au médicament étaient également similaires dans les deux bras de l’étude. Dans le bras de l’elvitégravir, 16 parmi les 60 patients qui ont connu un échec virologique ont montré une résistance à l’intégrase, alors que 15 parmi les 72 patients qui ont connu un échec virologique dans le bras du raltégravir ont montré une résistance à l’intégrase.

Le 10 janvier 2011, Gilead a annoncé une modification à la conception de l’étude 145, prolongeant la période randomisée à l’insu de l’essai à 96 semaines par rapport aux 48 semaines prévues pour obtenir des données d’innocuité et d’efficacité à plus long terme. Sur la base de la réalisation de la finalité de non-infériorité, les patients continueront à recevoir le régime posologique auquel ils étaient randomisés à l’insu. Les finalités secondaires incluent plusieurs mesures supplémentaires d’efficacité, d’innocuité et de tolérabilité des deux régimes du traitement.

Pour en savoir plus sur l’étude, veuillez visiter le site www.clinicaltrials.gov.

L’elvitégravir, le cobicistat et le Quad sont des produits expérimentaux dont l’innocuité et l’efficacité chez l’homme n’ont pas encore été déterminées.

À propos de l’elvitégravir

L’elvitégravir est un inhibiteur de l’intégrase du VIH. Contrairement aux classes d’ARV, les inhibiteurs de l’intégrase interfèrent avec la réplique du VIH en bloquant la capacité du virus à intégrer le matériel génétique des cellules humaines. L’elvitégravir a été breveté par Gilead de Japan Tobacco Inc. (JT) au mois de mars 2005. Conformément aux conditions du contrat conclu entre Gilead et JT, Gilead a les droits exclusifs de développer et de commercialiser l’elvitégravir dans tous les pays du monde, sauf le Japon, où JT détient les droits.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est une société biopharmaceutique qui découvre, développe et commercialise des produits thérapeutiques innovants dans des secteurs où les besoins médicaux ne sont pas satisfaits. La mission de la société est de faire avancer les soins des patients atteints de maladies mortelles dans le monde entier. La société Gilead, dont le siège social est situé à Foster City, en Californie, opère en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.

Ce communiqué de presse contient des énoncés prospectifs au sens du Private Securities Litigation Reform Act de 1995, qui sont assujettis à des risques, des incertitudes et d’autres facteurs, y compris le risque que Gilead ne termine pas les études cliniques de Phase III de l’elvitégravir et du Quad dans les délais prévus à ce jour. Par ailleurs, Gilead pourrait obtenir des résultats défavorables dans le cadre de ces études, pourrait avoir besoin de modifier ou de repousser ses études ou réaliser des essais supplémentaires, et pourrait ne pas obtenir les accords pour ces produits antirétroviraux par les organismes de régulation, et l’approbation marketing, si accordée, pourrait avoir des restrictions considérables quant à son utilisation. Par conséquent, la commercialisation de l’elvitégravir ou du Quad pourrait échouer. Par ailleurs, Gilead pourrait prendre une décision stratégique d’interrompre le développement de l’elvitégravir ou du Quad si, par exemple, elle pense que la commercialisation sera difficile par rapport à d’autres opportunités à son actif. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier les résultats réels de façon substantielle par rapport à ceux auxquels il est fait référence dans les énoncés prospectifs. Le lecteur est avisé de ne pas se fier à ces énoncés prospectifs. Ces risques, ainsi que d’autres, sont décrits en détail dans le rapport trimestriel de Gilead sur le formulaire 10-Q pour le trimestre clos au 31 mars 2011, tel que déposé auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC). Tous les énoncés prospectifs sont fondés sur des informations dont Gilead dispose actuellement, et la société rejette toute obligation de mettre à jour ces énoncés prospectifs quels qu’ils soient.

Emtriva et Viread sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.

Pour en savoir plus sur Gilead Sciences, veuillez visiter le site Internet de la société à l’adresse www.gilead.com ou contacter le département des affaires publiques de Gilead au 1-800-GILEAD-5 ou au 1-650-574-3000.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Gilead Sciences, Inc.Susan Hubbard, +650-522-5715 (Investisseurs)Erin Rau, +650-522-5635 (Médias)

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