Présentation dans le cadre du colloque intitulé The Liver Meeting® des données provisoires encourageantes d’un essai de phase 2 mené sur une polythérapie à base d’INCIVEKMC (télaprévir) ...

– Les données ont montré que, chez 74 % des personnes ayant commencé une polythérapie à base d’INCIVEK, le virus de l'hépatite C était devenu indétectable vingt-quatre semaines après le début du traitement –

Présentation dans le cadre du colloque intitulé The Liver Meeting® des données provisoires encourageantes d’un essai de phase 2 mené sur une polythérapie à base d’INCIVEKMC (télaprévir) utilisée pour traiter des personnes ayant contracté l’hépatite C et le VIH

– Les données ont montré que, chez 74 % des personnes ayant commencé une polythérapie à base d’INCIVEK, le virus de l'hépatite C était devenu indétectable vingt-quatre semaines après le début du traitement –

– Vertex s’apprête à réaliser un essai de phase 3 en vue d’évaluer les effets du traitement sur des périodes de 24 et de 48 semaines chez les personnes ayant contracté les deux maladies –

Vertex Pharmaceuticals Incorporated (Nasdaq : VRTX) a annoncé aujourd'hui que l’essai de phase 2 réalisé pour évaluer l'innocuité et la tolérabilité du médicament INCIVEKMC (télaprévir) lorsqu’il est administré parallèlement avec le péginterféron et la ribavirine à des patients ayant contracté le virus de l’hépatite C (VHC) chronique de génotype 1 et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) donnait des résultats provisoires encourageants. Les données ont montré que, chez 74 % des patients (28 sur 38) recevant une polythérapie à base d'INCIVEK, le virus de l’hépatite C n’était plus détectable (par le test VHC ARN) dès la 24e semaine de traitement. Au cours de l’essai, les modifications du nombre des cellules CD4 ont été semblables d’un groupe de traitement à l’autre et aucun accroissement de la charge virale du VIH n’a été observé. Par rapport au placébo, les effets indésirables qui ont été les plus fréquemment constatés au sein du groupe INCIVEK (différence ≥ 10 %) ont été les suivants : douleurs abdominales, vomissements, nausées, fièvre, étourdissements, dépression et démangeaisons. Aucun cas de rash aigu n’a été signalé au cours des 24 semaines. Les résultats provisoires de cet essai ont été présentés dans le cadre du colloque intitulé The Liver Meeting organisé du 4 au 8 novembre 2011, à San Francisco à l’occasion de la 62eréunion annuelle de l'American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD).

« Le traitement de l’hépatite C chez des patients ayant également contracté le VIH est très délicat, car seulement 30 % de ceux ayant reçu un traitement à base de médicaments actuellement disponibles pendant environ un an réussissent à se débarrasser du virus », a déclaré Robert Kauffman, M. D., Ph. D., vice-président directeur et médecin en chef chez Vortex. « Alors que nous sommes en train de préparer la phase 3 de l'essai, un essai visant à évaluer l'efficacité d'INCIVEK sur un plus grand échantillon de patients ayant contracté le VHC et le VIH, les données de l’essai de phase 2 nous laissent croire que nous allons réussir à les aider à se débarrasser du virus. »

Cet essai comporte deux volets : le volet A qui consiste à évaluer les personnes qui ne reçoivent pas de thérapie antirétrovirale contre le VIH et le volet B qui vise à évaluer celles qui suivent un traitement contre le VIH à base d'Atripla® ou de Reyataz®. L’essai a porté sur des patients qui venaient d’entreprendre un traitement contre l’hépatite C. Les données provisoires de cet essai ont également montré que, dans 63 % des cas (24 sur 38), la réaction des patients traités à l’aide d'une polythérapie à base d’INCIVEK contre le virus de l’hépatite C (indétectable par le test VHC ARN à la 4e et à la 12e semaine de traitement) a été plus rapide et plus prolongée (taux eRVR plus élevé) que dans celui des personnes (environ 5 %, soit 1 sur 22) qui ont seulement été traitées à l’aide de péginterféron et de ribavirine.

« Les complications liées à l’hépatite C, comme la cirrhose, apparaissent en général beaucoup plus rapidement chez les personnes ayant contracté l'hépatite C et le VIH », a déclaré Kenneth Sherman, M. D., Ph. D., professeur à la faculté de médecine de l'université de Cincinnati, directeur de la division des maladies de l'appareil digestif de l'université de Cincinnati et chercheur principal dans le cadre de cet essai. « En raison de l’amélioration des traitements contre le VIH, les maladies du foie liées à l’hépatite C sont devenues les principales causes de décès chez les personnes ayant contracté les deux virus, de sorte que, si nous parvenions à mieux traiter l'hépatite C tout en continuant à combattre efficacement le VIH, les patients verraient leurs chances de guérison augmenter considérablement. »

Résultats provisoires de l’essai

Soixante-deux personnes ont participé à la phase 2 de l’essai et soixante d’entre elles ont au moins reçu une dose du médicament étudié. L’analyse a été réalisée alors que tous les patients avaient atteint la 24e semaine du traitement étudié (n=44). Seize patients ont arrêté le traitement avant la 24e semaine du traitement. Les raisons de cet arrêt ont été notamment : l'atteinte d’une règle d'arrêt prédéfinie (n=6), la perte de vue du patient (n=1), l’arrêt en raison d’une anémie hémolytique (n=1), le retrait du consentement (n=2), le non-respect du protocole (n=4); raisons diverses (n=2).

Analyse provisoire du traitement pendant 24 semaines

 

   

Volet A(pas de thérapie antirétrovirale)

   

Volet BAtripla®

   

Volet BTraitement à base de Reyataz®

    Total
   

GroupeTVR+

   

Groupe decontrôle++

   

GroupeTVR+

   

Groupe decontrôle++

   

GroupeTVR+

   

Groupe decontrôle++

   

GroupeTVR+

   

Groupe decontrôle++

RVR*     71 % (5/7)     0 % (0/6)     75 % (12/16)     12 % (1/8)     60 % (9/15)     0 % (0/8)     68 % (26/38)     4,5 % (1/22)
eRVR**     57 % (4/7)     0 % (0/6)     75 % (12/16)     12 % (1/8)     53 % (8/15)     0 % (0/8)     63 % (24/38)     4,5 % (1/22)
24e semaine indétectable     86 % (6/7)     33 % (2/6)     75 % (12/16)     50 % (4/8)     67 % (10/15)     75 % (6/8)     74 % (28/38)     55 % (12/22)

Atripla (efavirenz, tenofovir disoproxil fumarate et emtricitabine) : dose de TVR (télaprévir) de 1 125 mg toutes les 8 h (q8h).

 

Traitement à base de Reyataz (atazanavir renforcé au ritonavir, tenofovir disoproxil fumarate et emtricitabine ou lamivudine) : dose de TVR de 750 mg toutes les 8 h (q8h).

 

*RVR : rapid viral response (réponse virale rapide), indétectable à la 4e semaine (< 25 IU/mL indétectable par le test VHC Roche COBAS Taqman)

**eRVR : early viral response (réponse virale précoce), indétectable à la 4e semaine et à la 12e semaine (< 25 IU/mL indétectable par le test VHC Roche COBAS Taqman)

 

+12 semaines de TVR, Pegasys® (péginterféron alfa-2a) et Copegus® (ribavirine) suivies de 36 semaines de péginterféron et de ribavirine uniquement.

++48 semaines de péginterféron et de ribavirine seulement pour traitement de l’hépatite C.

Résultats provisoires concernant l’innocuité

Durant l’essai, la plupart des effets indésirables ont été faibles ou modérés. Par rapport au placébo, les effets indésirables qui ont été les plus fréquemment constatés au sein du groupe INCIVEK (différence ≥ 10 %) ont été les suivants : douleurs abdominales, vomissements, nausées, fièvre, étourdissements, dépression et démangeaisons. Aucun cas de rash aigu n’a été signalé au cours des 24 semaines. Une hyperbilirubinémie est apparue plus fréquemment chez les patients recevant une polythérapie à base d’INCIVEK et suivant un traitement à base de Reyataz contre le VIH. On sait que l’hyperbilirubinémie est un effet secondaire des traitements à base de Reyataz. Parmi les patients ayant reçu une polythérapie à base d’INCIVEK, trois d’entre eux ont ressenti, au cours du volet B, des effets indésirables (calculs biliaires, ictère, anémie hémolytique) qui ont mené à l’arrêt d’un ou de plusieurs médicaments étudiés.

À propos de l'essai de phase 2 en cours

Il s’agit d’un essai de phase 2 en deux volets (A et B), aléatoire, à double insu, comparatif avec placébo, en parallèle et multicentrique, réalisé sur des personnes qui présentent de façon chronique le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et le virus de l’hépatite C (génotype 1) et ont commencé à suivre un traitement contre ce dernier. L’essai a été réalisé auprès de 62 personnes. Le critère d’évaluation principal de l’essai porte sur l’innocuité et la tolérabilité d'une polythérapie à base de télaprévir administrée à des personnes ayant contracté l'hépatite C et le VIH. Un deuxième critère d'évaluation porte sur les taux de réponse virologique soutenue (RVS ou guérison). L’essai est réalisé par Vertex en collaboration avec Tibotec BVBA.

Après avoir été sélectionnés aléatoirement, les patients des volets A et B de l'essai reçoivent, pendant 12 semaines, un traitement à base de télaprévir ou d'un placébo et à base de péginterféron alfa-2a (Pegasys®) et de ribavirine (Copegus®), suivi d’un traitement de 36 semaines à base uniquement de péginterféron alfa-2a et de ribavirine. Les patients du volet A (n=13) de l’essai ne suivaient pas de traitement antirétroviral contre le VIH. Les patients du volet B (n=47) recevaient un traitement contre le VIH à base d’Atripla (n=24) ou de Reyataz (n=23). Dans le cas des patients du volet B qui ont pris de l’Atripla, la dose de télaprévir administrée a été de 1 125 mg toutes les 8 heures (q8h), conformément aux données obtenues grâce à un essai d'interaction médicamenteuse. Dans le cas des patients du volet B qui ont suivi un traitement à base de Reyataz, la dose de télaprévir administrée a été de 750 mg toutes les 8 heures (q8h). Les traitements antirétroviraux évalués dans le cadre de cet essai ont été sélectionnés conformément aux lignes directrices relatives au traitement du VIH définies par le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis et la Société internationale sur le SIDA et en tenant compte des essais d’interaction médicamenteuse entre l’INCIVEK et les divers médicaments associés aux traitements antirétroviraux.

L’étape de la sélection des participants à l’essai de phase 3 préparé par Vertex devrait commencer fin 2011. L’essai servira à évaluer l’efficacité d’une polythérapie à base d’INCIVEK adaptée en fonction de l’effet et administrée pendant 24 et 48 semaines à des patients ayant contracté le VIH et l’hépatite C et ayant commencé un traitement contre cette dernière ou rechuté après avoir suivi au moins la première phase d’une thérapie uniquement à base de péginterféron et de ribavirine. Les patients n'ayant pas réagi à une première phase du traitement (réaction partielle ou nulle) recevront un traitement à base d’INCIVEK pendant 48 semaines.

À propos d'INCIVEK

INCIVEK est un médicament administré par voie orale qui agit directement sur la protéase du virus de l’hépatite C, une enzyme indispensable à la réplication virale. C’est le médicament contre les virus à action directe le plus prescrit pour traiter l’hépatite C chronique de génotype 1, puisqu’il a déjà été utilisé pour traiter plus de 17 000 personnes aux États-Unis. Le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques des États-Unis et Santé Canada ont autorisé, respectivement en mai et en août 2011, l’utilisation d’INCIVEK pour traiter les patients présentant une hépatite C chronique de génotype 1 (mono-infection) et une maladie hépatique compensée (le foie est endommagé, mais il fonctionne encore), comme une cirrhose. La polythérapie à base d’INCIVEK peut être administrée aux personnes âgées de 18 ans ou plus qui commencent un traitement et à celles qui ont déjà été traitées, mais qui n'ont pas atteint le stade de la réponse virologique soutenue ou de la guérison (rechute, réaction partielle ou nulle).

Administrée pendant 12 semaines parallèlement à la prise de péginterféron et de ribavirine, la dose de 750 mg d’INCIVEK est prise trois fois par jour à l'aide de deux cachets de 375 mg. Chacun de paquets mensuels d’INCIVEK contient quatre boîtes hebdomadaires qui comprennent des bandes alvéolées thermoformées pour chaque jour. Au bout des 12 premières semaines, les patients arrêtent de prendre INCIVEK et continuent de prendre uniquement le péginterféron et la ribavirine pendant 12 ou 36 semaines supplémentaires. Grâce à une polythérapie à base d’INCIVEK, plus de 60 % des patients traités pour la première fois et de ceux traités après une rechute à la suite d’une thérapie précédente devraient terminer le traitement en 24 semaines. Tous les autres patients seront traités pendant 48 semaines. Un essai de phase 3 visant à évaluer deux fois par jour le dosage d’INCIVEK est en cours.

Les plus sérieux effets secondaires causés par INCIVEK sont le rash et l'anémie, ce qui a conduit à un arrêt du traitement pour environ 1 % des personnes participant à des études cliniques. Les effets secondaires des polythérapies à base d’INCIVEK les plus fréquemment signalés sont la fatigue, les démangeaisons, les nausées, la diarrhée, les vomissements, les problèmes anaux et rectaux, ainsi que la modification de la sensibilité gustative.

Vertex a développé le télaprévir en collaboration avec Tibotec BVBA et Mitsubishi Tanabe Pharma. Vertex détient les droits de commercialisation en Amérique du Nord où ce produit est en vente sous la marque INCIVEK (in-SI-vec). Par l'intermédiaire de sa filiale, Janssen, Tibotec détient les droits de commercialisation du télaprévir en Europe, en Amérique du Sud, en Australie, au Moyen-Orient et dans certains autres pays. En septembre 2011, le télaprévir a été approuvé dans l'Union européenne et en Suisse. Le télaprévir est connu sous le nom d'INCIVO® en Europe. Mitsubishi Tanabe Pharma détient les droits de commercialisation du télaprévir au Japon et dans certains pays d'Extrême-Orient. En septembre 2011, le télaprévir a été approuvé au Japon et sera connu sous le nom de Telavic®.

RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS RELATIFS À L’INNOCUITÉ

Indication

INCIVEKMC (télaprévir) est un médicament vendu sur ordonnance utilisé en parallèle avec le péginterféron alfa et la ribavirine pour traiter les adultes ayant contracté l’hépatite C chronique de génotype 1 et souffrant de problèmes hépatiques stables, lorsqu'ils n’ont jamais été traités ou qu’ils ont reçu un traitement qui a échoué. L’innocuité et l’efficacité d’INCIVEK chez les personnes de moins de 18 ans restent à démontrer.

Renseignements importants sur l'innocuité

INCIVEK doit toujours être pris en parallèle avec le péginterféron et la ribavirine. Chez le fœtus, la ribavirine peut causer des malformations, voire entraîner la mort. Par conséquent, une femme enceinte ou susceptible de tomber enceinte ou un homme ayant une partenaire sexuelle enceinte ne doit pas prendre de polythérapie à base d'INCIVEK. Durant le traitement, les patients doivent recourir à deux moyens de contraception efficaces et, à l’issue du traitement, ils doivent continuer à les utiliser pendant six mois.

INCIVEK et les autres médicaments peuvent interagir et causer des effets secondaires graves et même dangereux. Il existe certains médicaments que les patients ne peuvent pas prendre parallèlement à une polythérapie à base d’INCIVEK. Les patients doivent informer leurs médecins de tous les médicaments qu'ils prennent, que ces médicaments soient vendus ou non sur ordonnance ou encore qu'il s’agisse de vitamines ou de plantes médicinales.

INCIVEK peut causer de graves effets secondaires, comme le rash ou l’anémie. Les effets secondaires d’INCIVEK les plus courants sont les démangeaisons, les nausées, la diarrhée, les vomissements, les problèmes anaux et rectaux, la modification de la sensibilité gustative et la fatigue. Une polythérapie à base d’INCIVEK peut produire d’autres effets secondaires causés par l'INCIVEK ainsi que par le péginterféron alfa et la ribavirine. Les patients doivent informer leurs médecins de tous les effets secondaires gênants ou persistants qui surviennent.

Vous trouverez la posologie complète d'INCIVEK ainsi que le guide de prescription sur le site www.INCIVEK.com.

INCIVEKMC est une marque de commerce de Vertex Pharmaceuticals Incorporated.

PEGASYS® et COPEGUS® sont des marques déposées d’Hoffmann-La Roche.

À propos de l'hépatite C

L’hépatite C est une maladie hépatique grave causée par le virus du même nom, qui se transmet par contact direct avec le sang d’une personne infectée et s’attaque au foie1. L’hépatite C chronique peut causer des problèmes hépatiques graves et même létaux, comme la cirrhose, l’insuffisance hépatique ou le cancer du foie1. Bien que nombre de personnes ayant contracté l’hépatite C ne présentent pas de symptômes, d’autres peuvent éprouver de la fatigue ou des douleurs abdominales, avoir de la fièvre ou présenter les symptômes de l’ictère1.

Contrairement au virus de l'hépatite B et au VIH, l'hépatite C chronique est une maladie curable2. Toutefois, près de 60 % des patients n’atteignent pas le stade de la réponse virologique soutenue3,4,5 ni la guérison6 après un traitement de 48 semaines uniquement au péginterféron et à la ribavirine. Si le traitement n’est pas efficace et qu’une personne ne guérit pas, les probabilités que cette dernière contracte une maladie hépatique évolutive augmentent7,8.

Dans le monde, plus de 170 millions de personnes contractent l’hépatite C de façon chronique6. Aux États-Unis, près de quatre millions de personnes souffrent d’hépatite C chronique et 75 % d’entre elles n'en sont pas conscientes9 . Dans ce pays, l’hépatite C est quatre fois plus fréquente que le VIH9. Les deux tiers des personnes qui souffrent d’hépatite C chronique sont nées entre 1946 et 196410 . Cette maladie est à l’origine d’une bonne partie des greffes de foie aux États-Unis et elle causerait entre 4 600 et 12 000 décès par an11,12 . Le montant des dépenses médicales nécessaires au traitement de l’hépatite C aux États-Unis devrait plus que doubler d’ici 2029 et passer de 30 milliards à environ 85 milliards de dollars9.

À propos des personnes ayant contracté l’hépatite C et le VIH

Aux États-Unis, un million de personnes ont contracté le VIH et on estime que 300 000 personnes vivant avec le VIH ou le SIDA ont également l’hépatite C13. Bien que d’énormes progrès aient été accomplis en matière de traitement du VIH et que le pronostic des personnes vivant avec le VIH soit devenu beaucoup plus favorable, il demeure que les maladies hépatiques progressent plus rapidement chez les personnes ayant contracté l'hépatite C et le VIH, ce qui accroît les taux de cirrhoses, d'hépatopathies décompensées, de carcinomes hépatocellulaires et de décès14,15,16,17. Le taux de guérison de l’hépatite C à l’issue d’un traitement de 48 semaines par le péginterféron et la ribavirine, le traitement standard actuellement administré aux personnes ayant contracté les deux virus, est d’environ 29 %18.

Note spéciale concernant les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives au sens de la loi de réforme américaine de 1995 sur les litiges portant sur les valeurs mobilières privées, y compris concernant (i) l'espoir que, demain, Vertex réussira à aider les patients ayant contracté le VIH et le virus de l’hépatite C à se débarrasser de ce dernier; (ii) la possibilité que ces patients aient plus de chances de se débarrasser de l'hépatite C tout en continuant à éviter le développement du VIH; (iii) la réalisation d’ici la fin 2011 du plan de sélection des participants à l’essai de phase 3 sur les patients ayant contracté le VHC et le VIH. Bien que la Société considère que les déclarations prospectives formulées dans le présent communiqué de presse sont exactes, un certain nombre de facteurs sont susceptibles d'influer sur les résultats ou les événements réels, et ces derniers pourraient différer considérablement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. Les risques et incertitudes qui existent concernent notamment l’éventualité que des facteurs scientifiques, cliniques, concurrentiels ou commerciaux puissent avoir des conséquences négatives sur le potentiel des thérapies à base d’INCIVEK, que les données provisoires présentées dans le présent communiqué ne reflètent pas les résultats finaux de l’essai clinique de phase 2, que les résultats des futurs essais cliniques réalisés sur les thérapies à base d’INCIVEK destinées aux patients ayant contracté le VHC et le VIH ne soient pas favorables et que les autres risques, décrits dans la rubrique Facteurs de risque du rapport annuel et des rapports trimestriels que Vertex a enregistrés auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis et qui sont disponibles sur le site www.vrtx.com, se concrétisent. Vertex rejette toute obligation de mettre à jour les renseignements contenus dans le présent communiqué de presse si de nouveaux renseignements venaient à être mis à disposition.

Vertex en bref

Vertex crée de nouvelles possibilités dans le domaine de la médecine. Nos équipes découvrent, développent et commercialisent des thérapies innovantes pour que les personnes atteintes de maladies graves puissent vivre mieux.

Les chercheurs de Vertex et ses collaborateurs travaillent sur de nouveaux médicaments visant à guérir ou à améliorer de manière significative le traitement des hépatites C, de la mucoviscidose, de l'épilepsie et d'autres maladies potentiellement mortelles.

Fondée il y a plus de 20 ans, à Cambridge, au Massachusetts, Vertex mène aujourd'hui des programmes de recherche dans le monde entier et possède des sites implantés aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada.

(VRTX-GEN)

1 Centers for Disease Control and Prevention, Hepatitis C Fact Sheet: CDC Viral Hepatitis, disponible à l'adresse : http://www.cdc.gov/hepatitis/HCV/PDFs/HepCGeneralFactSheet.pdf, consulté le 21 mars 2011.

2 Pearlman BL et Traub N, Sustained Virologic Response to Antiviral Therapy for Chronic Hepatitis C Virus Infection: A Cure and So Much More, Clin Infect Dis, avril 2011, 52(7), pp. 889-900.

3 Manns MP, McHutchison JG, Gordon SC et coll., Peginterferon alfa-2b plus ribavirin compared with interferon alfa-2b plus ribavirin for initial treatment of chronic hepatitis C: a randomised trial, Lancet, 2001, 358, pp. 958-965.

4 Fried MW, Shiffman ML, Reddy KR et coll., Peginterferon alfa-2a plus ribavirin for chronic hepatitis C virus infection, N Engl J Med, 2002, 347, pp. 975-982.

5 McHutchison JG, Lawitz EJ, Shiffman ML et coll., IDEAL Study Team. Peginterferon alfa-2b or alfa-2a with ribavirin for treatment of hepatitis C infection, N Engl J Med, 2009, 361, pp. 580-593.

6 Ghany MG, Strader DB, Thomas DL, Seeff, LB, Diagnosis, management and treatment of hepatitis C; An update, Hepatology, 2009, 49 (4), pp. 1-40.

7 Morgan TR, Ghany MG, Kim HY, Snow KK, Lindsay K, Lok AS, Outcome of sustained virological responders and non-responders in the Hepatitis C Antiviral Long-Term Treatment Against Cirrhosis (HALT-C) trial, Hepatology, 2008, 50 (suppl. 4), 357A (résumé 115).

8 Veldt BJ, Heathcote J, Wedmeyer H, Sustained virologic response and clinical outcomes in patients with chronic hepatitis C and advanced fibrosis, Annals of Internal Medicine, 2007, 147, pp. 677-684.

9 Institute of Medicine of the National Academies, Hepatitis and liver cancer: a national strategy for prevention and control of hepatitis B and C, éd. Colvin HM and Mitchell AE, disponible à l’adresse : http://www.iom.edu/Reports/2010/Hepatitis-and-Liver-Cancer-A-National-Strategy-for-Prevention-and-Control-of-Hepatitis-B-and-C.aspx, mis à jour le 11 janvier 2010, consulté le 21 mars 2011.

10 Pyenson B, Fitch K, Iwasaki K, Consequences of hepatitis C virus (HCV): Costs of a baby boomer epidemic of liver disease, disponible à l’adresse : http://www.natap.org/2009/HCV/051809_01.htm, mis à jour le mai 2009, consulté le 21 mars 2011. Ce rapport a été commandé par Vertex Pharmaceuticals Inc.

11 Volk MI, Tocco R, Saini S, Lok, ASF, Public health impact of antiviral therapy for hepatitis C in the United States, Hepatology, 2009, 50(6), pp. 1750-1755.

12 Davis GL, Alter MJ, El-Serag H, Poynard T, Jennings LW, Aging of hepatitis C virus (HCV)-infected persons in the United States: A multiple cohort model of HCV prevalence and disease progression, Gastroenterology, 2010, 138, pp. 513-521.

13 HCV Advocate, HIV/HCV Coinfection, disponible à l’adresse : http://www.hcvadvocate.org/hepatitis/factsheets_pdf/HIV_HCV%20coinfecton_10.pdf, consulté le 21 mars 2011.

14 Martin-Carbonero L, Benhamou Y, Puoti M, Berenguer J, Mallolas J, Quereda C et coll., Incidence and predictors of severe liver fibrosis in human immunodeficiency virus-infected patients with chronic hepatitis C: a European collaborative study, CID, 2004, 38, pp. 128-133.

15 Martinez-Sierra C, Arizcorreta A, Diaz F, Roldan R, Martin-Herrera M, Perez- Guzman E, et coll., Progression of chronic hepatitis C to liver fibrosis and cirrhosis in patients coinfected with hepatitis C virus and human immunodeficiency virus, CID, 2003, 36, pp. 491-498.

16 Matthews GV, Dore GJ, HIV and hepatitis C coinfection, JGH, 2008, 23, pp. 1000-1008.

17 Bruno R, Sacchi P, Puoti M, Soriano V, Filice G, HCV chronic hepatitis in patients with HIV: clinical management issues,

Am J Gastroenterol , 2001, 97, pp. 1598–1606.

18 Levin, J, Pegasys/RBV in APRICOT Study- Adherence Improves SVR 300% in genotype 1, disponible à l’adresse : http://www.natap.org/2005/ICAAC/icaac_31.htm, consulté le 1er novembre 2011.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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