Januvia® (sitagliptine) de MSD permet un contrôle de la glycémie comparable à une sulfonylurée, le glimépiride

« La réduction du risque d'hypoglycémie et le gain de poids sont des facteurs décisifs pour les médecins dans le choix d'un médicament antidiabétique pour leurs patients atteints de diabète de type 2 ; il est donc important de disposer de données sur différents schémas thérapeutiques », a déclaré Barry J. Goldstein, M.D., Ph.D., vice-président de la Recherche clinique, Merck Research Laboratories. « Dans cette étude de patients traités à la metformine, l'addition de la sitagliptine a permis d'abaisser les taux de glycémie dans des proportions similaires à l'addition d'une sulfonylurée, tout en étant associée à des risques réduits d'hypoglycémie et aucun gain de poids, par rapport à la sulfonylurée. »

Les patients atteints de diabète de type 2 traités avec « Januvia » présentent un risque réduit d'hypoglycémie, sans gain de poids, par rapport au glimépiride selon de nouvelles données présentées lors du congrès annuel de l'Association européenne pour l'étude du diabète (EASD)

Les résultats d'une étude multinationale de 30 semaines montrent que l'addition de la sitagliptine, un inhibiteur de la DPP-4, à un traitement continu de metformine, permet de réduire autant les taux de glycémie que l'addition du glimépiride, une sulfonylurée courante, chez les patients diabétiques de type 2. L'étude, présentée sous forme d'affiche lors du congrès annuel de l'Association européenne pour l'étude du diabète (EASD), a aussi indiqué que le traitement par la sitagliptine et la metformine était associé à une incidence sensiblement plus faible de l'hypoglycémie, sans gain de poids, par rapport à l'association glimépiride/metformine..

« La réduction du risque d'hypoglycémie et le gain de poids sont des facteurs décisifs pour les médecins dans le choix d'un médicament antidiabétique pour leurs patients atteints de diabète de type 2 ; il est donc important de disposer de données sur différents schémas thérapeutiques », a déclaré Barry J. Goldstein, M.D., Ph.D., vice-président de la Recherche clinique, Merck Research Laboratories. « Dans cette étude de patients traités à la metformine, l'addition de la sitagliptine a permis d'abaisser les taux de glycémie dans des proportions similaires à l'addition d'une sulfonylurée, tout en étant associée à des risques réduits d'hypoglycémie et aucun gain de poids, par rapport à la sulfonylurée. »

L'étude visait à évaluer l'innocuité et l'efficacité de l'addition de sitagliptine à un traitement continu de metformine chez des patients atteints de diabète de type 2, par rapport à l'addition de glimépiride. Dans une population présentant des taux moyens initiaux d'hémoglobine A1C de 7,5 pour cent, des réductions similaires de la glycémie ont été observées avec la sitagliptine et le glimépiride (changement moyen par rapport aux valeurs initiales : -0,47 pour cent et -0,54 pour cent, respectivement ; différence moyenne : insignifiante). Vingt-deux pour cent des patients traités par le glimépiride présentaient de l'hypoglycémie, par rapport à 7 pour cent chez ceux traités à la sitagliptine.

L'hypoglycémie, ou faible taux de glycémie, se produit lorsque le taux de glucose dans le sang tombe au-dessous d'un seuil nécessaire aux besoins du corps. Elle peut se manifester chez des patients atteints de diabète de type 2, en association parfois à certains médicaments. Les symptômes de l'hypoglycémie varient en gravité et peuvent inclure céphalées, somnolence, faiblesse, étourdissements, confusion, irritabilité, faim, élévation du rythme cardiaque, transpiration et agitation.

En tant qu'inhibiteur de la DPP-4, la sitagliptine fonctionne de manière glucose-dépendante (c.-à-d., lorsque la glycémie est élevée) pour stimuler la libération d'insuline par les cellules pancréatiques bêta et réduire la surproduction de glucose par le foie. À l'inverse, les sulfonylurées, telles que le glimépiride, fonctionnent indépendamment du taux de glycémie, pour stimuler la sécrétion d'insuline par le pancréas,mécanisme associé à une augmentation du risque d'hypoglycémie.

La sitagliptine est un inhibiteur de la DPP-4 hautement sélectif, à prise quotidienne unique, qui améliore un système corporel naturel, appelé système des incrétines, contribuant à réguler le taux de glucose sanguin en augmentant celui des hormones actives GLP-1 et GIP ; un dosage quotidien unique de 100 mg de sitagliptine permet d'inhiber la DPP-4 sur une période de 24 heures. La sitagliptine est le premier médicament autorisé dans la classe des inhibiteurs de la DPP-4 pour les traitements par voie orale. Elle a été approuvée dans plus de 90 pays et, à ce jour, plus de 24 millions d'ordonnances ont été délivrées aux États-Unis seulement, et beaucoup plus à travers le monde.

Méthodologie

Cette étude randomisée en double aveugle portait sur des patients atteints de diabète sucré de type 2 dont le contrôle de la glycémie était insuffisant (taux d'HbA1C de 6,5 à 9,0 pour cent), malgré une posologie stable de metformine (≥ 1500 mg/jour) pendant plus de 12 semaines. Après une période de traitement par placebo de 2 semaines, 1035 patients ont été répartis aléatoirement pour recevoir en association, une dose quotidienne unique de 100 mg de sitagliptine (N = 516) ou de 1 mg de glimépiride par jour (posologie augmentée potentiellement à 6 mg par jour en fonction de critères prédéfinis) (N = 519), et un traitement continu de metformine pendant 30 semaines. L'analyse principale a évalué si la sitagliptine était plus efficace que le glimépiride pour réduire les taux d'HbA1C, par rapport aux valeurs initiales, au bout de 30 semaines dans la population de l'étude selon le protocole.

La dose moyenne de glimépiride au bout de 18 semaines était de 2,1 mg par jour. À l'issue de 30 semaines, l'addition de sitagliptine (N = 443) indiquait une réduction similaire du taux d'HbA1C par rapport aux valeurs initiales moyennes de 7,5 pour cent, en comparaison à l'addition de glimépiride (N = 436) (changement moyen par rapport aux valeurs initiales de -0,47 pour cent avec la sitagliptine, -0,54 pour cent avec le glimépiride ; variance intergroupe de 0,07 pour cent [IC 95 % : -0,03 - 0,16]).

Un pourcentage supérieur de patients traités par le glimépiride, par rapport à la sitagliptine, ont présenté un taux d'HbA1C inférieur à 7,0 pour cent à la 30e semaine (59,6 pour cent et 52,4 pour cent, respectivement [rapport de cotes de 0,65 ; IC 95 % : 0,47 - 0,90]).

Aucune différence significative dans le changement moyen par rapport aux valeurs initiales de la glycémie à jeun n'a été observée avec la sitagliptine et le glimépiride (-0,8 mmol/L et -0,9 mmol/L, respectivement).

Le glimépiride associé à un nombre significativement plus élevé d'épisodes hypoglycémiques que la sitagliptine

L'hypoglycémie a été observée dans une proportion beaucoup plus élevée de patients traités par le glimépiride (22,0 pour cent) que par la sitagliptine (7,0 pour cent) (p < 0,001). Au cours des 30 semaines de traitement, 460 épisodes d'hypoglycémie ont été signalés parmi les 114 patients traités par le glimépiride, contre 73 épisodes parmi les 36 patients traités par la sitagliptine.

Les patients traités par la sitagliptine ont observé une perte moyenne de poids de 0,8 kg, contre 1,3 kg pour les patients sous glimépiride, soit une variance intergroupe importante de -2,0 kg (p < 0,001) (IC 95 %, -2,3 - -1,6).

Informations importantes sur la sitagliptine :

Chez les patients diabétiques de type 2, la sitagliptine est indiquée pour améliorer le contrôle de la glycémie : en monothérapie, chez les patients insuffisamment contrôlés par le régime alimentaire et l'exercice physique seuls et pour lesquels la metformine est contre-indiquée ou n'est pas tolérée ; en bithérapie orale, en association à la metformine, lorsque celle-ci, utilisée en monothérapie avec régime alimentaire et exercice physique, ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie ; en association à une sulfonylurée, lorsque celle-ci, utilisée en monothérapie, à la dose maximale tolérée, avec régime alimentaire et exercice physique, ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie et lorsque la metformine est contre-indiquée ou n'est pas tolérée ; en association à un agoniste des récepteurs PPARγ (thiazolidinedione), lorsque celui-ci est approprié et que son utilisation en monothérapie avec régime alimentaire et exercice physique, ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie ; en trithérapie orale, en association à une sulfonylurée et à la metformine, lorsqu'une bithérapie avec ces deux médicaments, avec régime alimentaire et exercice physique, ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie ; et en association à un agoniste des récepteurs PPARγ et à la metformine, lorsqu'une bithérapie avec ces deux médicaments, avec régime alimentaire et exercice physique, ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie. La sitagliptine est également indiquée en addition à l'insuline (avec ou sans metformine) lorsqu'une dose stable d'insuline avec régime alimentaire et exercice physique ne permet pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie.

La sitagliptine est contre-indiquée chez les patients hypersensibles à tout composant de ce produit. Elle ne doit pas être utilisée chez les patients diabétiques de type 1 ou pour le traitement de l'acidocétose diabétique. Lorsqu'elle est ajoutée à un traitement par sulfonylurée ou insuline, l'incidence des hypoglycémies était augmentée par rapport au placebo. Pour réduire le risque d'hypoglycémie, une posologie plus faible de la sulfonylurée ou de l'insuline peut donc être envisagée. Compte tenu de l'expérience limitée, les patients présentant une insuffisance rénale modérée à grave ne doivent pas être traités par la sitagliptine. Ce médicament n'est pas non plus recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison du manque de données sur son innocuité et son efficacité. La sitagliptine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse ou l'allaitement.

Informations relatives à l'innocuité de la sitagliptine :

Depuis la commercialisation, il a été rapporté, chez des patients traités par la sitagliptine, des cas graves de réactions d'hypersensibilité. Ces réactions incluent anaphylaxie, angio-œdème et lésions cutanées exfoliatives, y compris syndrome de Stevens-Johnson. Ces réactions sont apparues dans les 3 premiers mois après l'initiation du traitement par la sitagliptine, certains cas apparaissant après la première prise. Si une réaction d'hypersensibilité est suspectée, arrêter le médicament, évaluer les autres causes éventuelles, et instaurer un autre traitement pour le diabète.

Au cours des essais cliniques réalisés avec la sitagliptine, soit en monothérapie, soit en association à d'autres substances, les réactions adverses observées, d'origine médicamenteuse, supérieures à celles du placebo (> 0,2 % et différence > 1 patient) dans des études en double aveugle, comprenaient baisse de la glycémie, céphalées, somnolence, diarrhée, bouche sèche, nausées, flatulence, constipation, douleur abdominale haute, vomissements, hypoglycémie, grippe, œdème périphérique et étourdissements. Des effets indésirables ont été rapportés indépendamment de la relation de cause à effet avec le médicament chez au moins 5 % des patients, et plus fréquemment chez ceux traités par la sitagliptine. Ils comprenaient des infections des voies respiratoires supérieures et des rhino-pharyngites. D'autres effets indésirables sont survenus plus fréquemment (sans atteindre le seuil de 5 %, mais avec une incidence de plus de 0,5 %) chez les patients traités par la sitagliptine, par rapport au groupe témoin. Ils comprenaient arthrose et douleurs des extrémités. Pour toute information supplémentaire sur les effets indésirables, veuillez consulter le résumé des caractéristiques du produit.

À propos de MSD

MDS est aujourd'hui un leader mondial des soins de santé qui œuvre pour le bien-être du monde. MDS est un nom commercial de Merck & Co., Inc., dont le siège social se trouve à Whitehouse Station, dans le New Jersey, aux États-Unis. À travers ses médicaments vendus sur ordonnance, ses vaccins, ses thérapies biologiques et ses produits de santé destinés aux individus et aux animaux, MSD travaille avec ses clients et est présente dans plus de 140 pays à travers le monde, pour apporter des solutions innovantes dans le domaine de la santé. L’entreprise s’attache également à améliorer l’accès aux soins de santé par des programmes, partenariats et politiques de grande envergure. Pour un complément d’information, consultez le site www.msd.com.

Énoncé prospectif

Le présent communiqué de presse comporte des « énoncés prospectifs » au sens des dispositions Safe Harbor de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces énoncés peuvent inclure, sans toutefois s'y limiter, des déclarations sur les avantages de la fusion entre Merck et Schering-Plough, y compris les résultats financiers et d'exploitation futurs, les plans, objectifs, attentes et intentions de la société absorbée et toute autre déclaration ne constituant pas des faits historiques. Ces énoncés sont basés sur les croyances et les attentes actuelles de la direction de Merck et comportent un certain nombre de risques et d'incertitudes susceptibles d’entraîner des différences importantes entre les résultats et lesdits énoncés.

Les facteurs suivants, notamment, sont susceptibles d'entraîner des résultats différents de ceux énoncés dans les déclarations prospectives : la possibilité que les synergies attendues de la fusion entre Merck et Schering-Plough ne se réalisent pas, ou ne se réalisent pas au cours de la période prévue, notamment, à cause de l'impact de la réglementation en vigueur dans l'industrie pharmaceutique et de la législation en instance, susceptible d'affecter l'industrie pharmaceutique ; le risque d'échec de l'intégration des sociétés ; le risque que la perturbation liée à la fusion constitue un obstacle au maintien des relations commerciales et opérationnelles ; l'aptitude de Merck à prévoir avec exactitude les conditions futures du marché ; la dépendance vis à vis de l'efficacité des brevets de Merck et d'autres protections pour les produits innovants ; le risque lié à des réglementations et politiques de santé changeantes et nouvelles aux États-Unis et au plan international, ainsi que l'exposition aux litiges et aux actions réglementaires.

Merck n’est pas tenue de publier des mises à jour des déclarations prospectives, que ce soit suite à de nouvelles informations, à des événements futurs ou à tout autre élément. Les facteurs supplémentaires susceptibles d'entraîner des résultats différents de ceux décrits dans les déclarations prospectives figurent dans le Rapport annuel 2009 de Merck sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), qui sont disponibles sur le site Internet de la SEC (www.sec.gov).

Le résumé des caractéristiques du produit est disponible sur le site http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/medicines/landing/epar_search.jsp</b>

Januvia est une marque déposée de Merck Sharp & Dohme Corp., une filiale de Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, New Jersey, États-Unis

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