Présentation à l’ASH des résultats définitifs d’une étude multicentrique de phase II évaluant la combinaison de VIDAZA® et de REVLIMID® chez les patients...

Celgene International Sàrl, une filiale de Celgene Corporation(NASDAQ : CELG),a publié aujourd’hui les résultats définitifs de la portion de phase II d’une étude multicentrique de phase I/II évaluant le traitement combinant REVLIMID (lénalidomide) et VIDAZA (azacitidine) chez les patients atteints de syndrome myélodysplasique (SMD) présentant un risque élevé et n’ayant pas déjà été traités avec l’un de ces médicaments. Ces résultats ont été présentés à l’occasion du 53ème congrès annuel de l'American Society of Hematology qui s’est tenu à San Diego, en Californie.

Les patients obtenant une réponse complète ont connu une durée de survie globale médiane de 27 mois

Présentation à l’ASH des résultats définitifs d’une étude multicentrique de phase II évaluant la combinaison de VIDAZA® et de REVLIMID® chez les patients atteints de syndromes myélodysplasiques présentant un risque élevé

Celgene International Sàrl, une filiale de Celgene Corporation(NASDAQ : CELG),a publié aujourd’hui les résultats définitifs de la portion de phase II d’une étude multicentrique de phase I/II évaluant le traitement combinant REVLIMID (lénalidomide) et VIDAZA (azacitidine) chez les patients atteints de syndrome myélodysplasique (SMD) présentant un risque élevé et n’ayant pas déjà été traités avec l’un de ces médicaments. Ces résultats ont été présentés à l’occasion du 53ème congrès annuel de l'American Society of Hematology qui s’est tenu à San Diego, en Californie.

Lors d’un suivi médian à 15 mois et pour un nombre médian de cinq cycles de traitement, le taux de réponse global pour 35 patients évaluables était de 72 %, avec 15 patients (42 %) obtenant une réponse complète et 11 patients (28 %) bénéficiant d’une amélioration hématologique. Trois patients ont connu une progression de la maladie durant le traitement. La durée médiane de réponse complète lors de la dernière évaluation de l’étude était de 16 mois (comprise entre 3 et 36 mois) et la durée de survie globale médiane pour les patients obtenant une réponse complète était de 27 mois (comprise entre 7 et 55 mois). Sept (50 %) patients ayant obtenu une réponse complète ont évolué vers la LMA dans un délai médian de 20 mois après avoir obtenu une réponse complète.

Les effets indésirables non hématologiques de grade 3/4 (associés ou non) incluent : problèmes cardiaques (11 %), neutropénie fébrile (31 %), autres infections (8 %), problèmes pulmonaires (11 %), thrombose liée à l'accès vasculaire (6 %), hémorragie du SNC (6 %) et autres problèmes (11 %). Trois (8 %) patients sont décédés pendant l’étude. Les baisses médianes à partir du point de départ pour le nombre absolu de neutrophiles et le nombre de plaquettes ont été respectivement de 35 % et 18 % durant les huit premières semaines.

VIDAZA et REVLIMID ne constituent pas une combinaison approuvée pour le traitement des patients atteints de SMD présentant un risque élevé.

À propos de VIDAZA®

En décembre 2008, VIDAZA est devenu le premier et unique médicament homologué par la Commission européenne à démontrer un prolongement significatif de la survie globale par rapport aux régimes de soins conventionnels, pour les patients atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) ou de leucémie myéloïde aiguë (LMA) de risque intermédiaire 2 et élevé avec 20-30 % de poussées et une dysplasie touchant toutes les lignées, selon la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Courant 2008, la FDA américaine a également inclus ce prolongement de la survie globale dans son indication homologuée de VIDAZA pour le traitement de l’ensemble des cinq sous-types des syndromes myélodysplasiques selon la classification Française Américaine Britannique (FAB), qui concerne à la fois les patients à faible risque et les patients à haut risque. Ces sous-types comprennent : l´anémie réfractaire (AR), l´anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne (ARSC) si elle est accompagnée de neutropénie ou de thrombocytopénie ou si elle nécessite des transfusions, l´anémie réfractaire avec excès de blastes (AREB), l´anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation (AREB-T) et la leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC). VIDAZA a reçu la désignation de médicament orphelin sur plusieurs marchés dont l’Union européenne, les États-Unis et le Japon.

VIDAZA est censé exercer ses effets anticancéreux en provoquant l'hypométhylation de l'ADN et la cytotoxicité des cellules hémopoïétiques anormales de la moelle osseuse. L'hypométhylation de l'ADN de gènes présentant une méthylation aberrante présente dans un cycle de régulation, de différentiation et d'élimination cellulaire normal, peut provoquer la ré-expression du gène et la restauration des fonctions destructrices du cancer dans les cellules cancéreuses. Les effets cytotoxiques de VIDAZA provoquent la mort des cellules à division rapide, y compris les cellules cancéreuses qui ne répondent plus au mécanisme normal de contrôle de croissance. La non-prolifération cellulaire est relativement insensible à VIDAZA. VIDAZA a été homologué en janvier 2007 par la FDA pour l'administration par voie intraveineuse.

Informations réglementaires pour Vidaza aux États-Unis

VIDAZA est indiqué pour le traitement des patients présentant les sous-types suivants du syndrome myélodysplasique selon la classification Française Américaine Britannique (FAB) : l´anémie réfractaire (AR) ou l´anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne (ARSC) (si elle est accompagnée de neutropénie ou de thrombocytopénie ou si elle nécessite des transfusions), l´anémie réfractaire avec excès de blastes (AREB), l´anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation (AREB-T) et la leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC).

IMPORTANTES INFORMATIONS SUR LA SÉCURITÉ

  • VIDAZA est contre-indiqué pour les patients ayant une hypersensibilité connue à l’azacitidine ou au mannitol et pour les patients avec des tumeurs hépatiques malines avancées.
  • Dans les études 1 et 2, les effets indésirables les plus courants observés par voie sous-cutanée ont été : nausées (70,5 %), anémie (69,5 %), thrombocytopénie (65,5 %), vomissements (54,1 %), pyrexie (51,8 %), leucopénie (48,2 %), diarrhée (36,4 %), érythèmes au point d’injection (35,0 %), constipation (33,6 %), neutropénie (32,3 %) et ecchymoses (30,5 %). Parmi les autres effets indésirables, on peut citer : vertiges (18,6 %), douleurs de poitrine (16,4 %), neutropénie fébrile (16,4 %), myalgie (15,9 %), réactions au point d’injection (13,6 %) et malaises (10,9 %). Dans l’étude 3, les effets indésirables les plus courants observés par voie intraveineuse ont été : pétéchies (45,8 %), faiblesses (35,4 %), états de rigidité (35,4 %) et hypokaliémie (31,3 %).
  • Dans l’étude 4, les effets indésirables les plus courants observés ont été : thrombocytopénie (69,7 %), neutropénie (65,7 %), anémie (51,4 %), constipation (50,3 %), nausées (48,0 %), érythèmes au point d’injection (42,9 %) et pyrexie (30,3 %). Les effets indésirables de grade 3/4 les plus courants observés ont été : neutropénie (61,1 %), thrombocytopénie (58,3 %), leucopénie (14,9 %), anémie (13,7 %) et neutropénie fébrile (12,6 %).
  • Comme le traitement avec VIDAZA est associé à l’anémie, à la neutropénie et à la thrombocytopénie, une numération globulaire complète doit être effectuée au besoin afin de suivre la réponse et la toxicité, mais au minimum avant chaque cycle de dosage.
  • Comme l’azacitidine est potentiellement hépatotoxique chez les patients avec une déficience hépatique préexistante grave, il convient d’être prudent avec les patients ayant une maladie du foie. En outre, l’azacitidine et ses métabolites sont excrétés en quantité substantielle par les reins et le risque de réactions toxiques à ce médicament peut être plus important chez les patients avec une fonction rénale déficiente. Comme les patients âgés sont plus à même d’avoir une fonction rénale réduite, il peut être utile de surveiller la fonction rénale.
  • VIDAZA peut être préjudiciable au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte. Les femmes en âge de procréer doivent être prévenues du risque potentiel pour le fœtus. Il est conseillé aux hommes de ne pas concevoir d’enfant pendant la prise de VIDAZA.

Il est conseillé aux mères allaitantes d’interrompre l'allaitement ou le médicament, en prenant en compte l’importance du médicament pour la mère.

À propos de REVLIMID®

Le REVLIMID est approuvé en combinaison avec la dexaméthasone pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple ayant au moins bénéficié au préalable d'une autre thérapie dans près de 70 pays d'Europe, du continent américain, du Moyen-Orient et de l'Asie, ainsi que pour le traitement des patients dont la maladie a progressé à l'issue d'une autre thérapie en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Malaisie et en Israël, dans les cas d'anémie dépendante des transfusions due à des SMD de risque faible ou intermédiaire 1 associés à une anomalie cytogénétique à délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques supplémentaires. Des demandes d'autorisation de mise sur le marché sont actuellement en cours d'évaluation dans plusieurs autres pays.

Depuis 1998, Celgene continue de jouer un rôle de pionnier dans la création d'environnements dans lesquels les patients peuvent profiter en toute sécurité de nos thérapies modificatrices de la maladie. De ce fait, des centaines de milliers de patients à travers le monde ont eu accès aux bénéfices cliniques de nos thérapies par le biais de nos programmes de gestion du risque basé sur la performance, notamment S.T.E.P.S.®, RevAssist® et RevMate®, qui constituent la base de notre engagement envers la sécurité des patients.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

Le REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone est indiqué pour le traitement des patients atteints d'un myélome multiple (MM) ayant déjà bénéficié d'une autre thérapie.

REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement des patients atteints d'anémie dépendante des transfusions due à des SDM de risque faible à intermédiaire 1 associés à une anomalie cytogénétique à délétion 5q avec ou sans anomalies cytogénétiques supplémentaires.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : RISQUE POUR LE FŒTUS, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE, THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET EMBOLIE PULMONAIRE

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Des anomalies des membres ont été signalées à la suite du traitement au lénalidomide, un analogue du thalidomide, dans une étude développementale sur les singes. Le thalidomide est un tératogène humain connu qui provoque de graves malformations congénitales susceptibles d'être fatales. La prise de lénalidomide en cours de grossesse peut provoquer des malformations congénitales, voire entraîner la mort du fœtus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux formes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition du fœtus au lénalidomide, REVLIMID n'est disponible qu’aux États-Unis dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé « RevAssist® ».

Des informations relatives au programme RevAssist sont disponibles sur le site www.REVLIMID.com ou au numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.

TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE (NEUTROPÉNIE ET THROMBOCYTOPÉNIE)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Un retard/réduction de dose a été requis pour quatre-vingts pour cent des patients souffrant de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q au cours de l'étude principale. Un deuxième retard/réduction de dose a été requis pour trente-quatre pour cent des patients. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. Une numération globulaire complète hebdomadaire est requise chez les patients traités pour des syndromes myélodysplasiques à délétion 5q pendant les 8 premières semaines de la thérapie et au moins une fois par mois par la suite. Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients. Certains patients peuvent nécessiter un apport de produits sanguins ou de facteurs de croissance (voir DOSAGE et ADMINISTRATION).

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET EMBOLIE PULMONAIRE

REVLIMID présente un risque significativement accru et démontré de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP) chez les patients atteints d'un myélome multiple traités par une polythérapie au REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est recommandé aux patients et aux médecins de surveiller l'apparition de tout signe ou symptôme de thrombo-embolie. Les patients doivent être avertis de la nécessité de s'adresser à un médecin en cas d'apparition de symptômes tels qu'essoufflement, douleur thoracique ou apparition d'un œdème au niveau du bras ou de la jambe. L'effet de la prescription d'une thérapie prophylactique anticoagulante ou inhibant l'agrégation plaquettaire associée au REVLIMID afin d'atténuer le risque d'accident veineux thrombo-embolique n'est pas connu. La prudence est de mise avant l'adoption de mesures prophylactiques, et un examen préalable des facteurs de risque sous-jacents de chaque patient est requis.

CONTRE-INDICATIONS :

Grossesse, catégorie X :

  • Le lénalidomide est contre-indiqué chez les femmes enceintes ou susceptibles de le devenir. Les femmes en âge de procréer peuvent être traitées au lénalidomide à condition que des précautions adéquates soient prises afin d’éviter toute grossesse.

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une hypersensibilité (par ex. œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) au lénalidomide.

AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS :

Risque pour le fœtus :

  • REVLIMID est un analogue du thalidomide, tératogène humain connu qui provoque des malformations congénitales susceptibles d'être fatales. Une étude sur le développement embryofœtal chez des primates non humains indique que le lénalidomide produit des malformations chez la progéniture des femelles singes ayant été traitées pendant la grossesse, similaires aux malformations congénitales observées chez les humains à la suite d'une exposition au thalidomide pendant la grossesse. Si REVLIMID est utilisé pendant cette période, il est susceptible de provoquer des malformations congénitales ou des décès chez un nouveau-né en cours de développement.
  • Il est recommandé aux patientes en âge de procréer d'éviter toute grossesse pendant un traitement par REVLIMID. Deux méthodes de contraception efficaces doivent être utilisées pendant le traitement, au cours des interruptions thérapeutiques et pendant au moins 4 semaines après la fin du traitement.
  • Patients hommes : il n'a pas été déterminé si le lénalidomide est présent dans le sperme des patients recevant ce médicament. Les hommes recevant REVLIMID doivent donc toujours utiliser un préservatif en latex pendant tout rapport sexuel avec une femme en âge de procréer, même s'ils ont subi une vasectomie réussie.

Risque génésique et conditions spécifiques de prescription (programme RevAssist) :

  • Compte tenu de cette toxicité potentielle et afin d'éviter toute exposition fœtale, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé « RevAssist ». Seuls les prescripteurs et pharmaciens enregistrés pour ce programme peuvent prescrire et délivrer le produit aux patients enregistrés et remplissant toutes les conditions du programme RevAssist.

Toxicité hématologique — Myélome multiple (MM) :

  • REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves.
  • Une numération globulaire complète est requise toutes les 2 semaines, pendant les 12 premières semaines, pour les patients traités par REVLIMID pour le MM, puis mensuellement par la suite.
  • Dans le cadre des différentes études portant sur le MM, les toxicités hématologiques de grades 3 et 4 étaient plus fréquentes chez les patients traités avec une combinaison de REVLIMID et de dexaméthasone que chez les patients uniquement traités par dexaméthasone.
  • Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients.

Thrombose veineuse profonde :

  • Des thrombo-embolies veineuses (principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) se sont produites chez des patients atteints de MM traités par une polythérapie au lénalidomide et chez des patients atteints de syndrome myélodysplasique traités par une monothérapie au lénalidomide.

Réactions allergiques :

  • Des œdèmes de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d'éruptions cutanées de grade 4 associées au traitement au thalidomide ne doivent pas être traités au REVLIMID. L'interruption ou la suspension du traitement au REVLIMID doit être envisagée en cas d'éruptions cutanées de grades 2 et 3. Le traitement doit être interrompu en cas d'œdème de Quincke, d'éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliative ou bulleuse, ou si l'on soupçonne un SJS ou un SL, et ne doit pas être repris même si ces réactions disparaissent.

Syndrome de lyse tumorale :

  • Des cas mortels de syndrome de lyse tumorale ont été signalés pendant le traitement par lénalidomide. Les patients présentant un risque de contracter le syndrome de lyse tumorale sont ceux ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et des précautions particulières doivent être prises.

Réaction de flambée tumorale :

  • Une réaction de flambée tumorale s'est produite pendant l'utilisation expérimentale du lénalidomide pour le traitement de la leucémie lymphocytaire chronique (LLC) et du lymphome. Elle se caractérise par un gonflement douloureux des ganglions lymphatiques, une température sub-fébrile, des douleurs et des éruptions cutanées. Le traitement de la LLC ou des lymphomes par le lénalidomide en dehors d'un essai clinique encadré est déconseillé.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES :

  • Les agents érythropoïétiques, ou d'autres agents qui augmentent le risque de thrombose, tels que les thérapies à base d'œstrogènes, doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de MM traités par bithérapie au lénalidomide et à la dexaméthasone.

UTILISATION DANS LES POPULATIONS SPÉCIALES :

Mères allaitantes :

  • L'absence de passage de REVLIMID dans le lait maternel n'a pas été démontrée.
  • Étant donnés les effets indésirables potentiels chez le nouveau-né, il est nécessaire de se prononcer en faveur soit de l'interruption de l'allaitement ou du médicament, en prenant en compte l'importance du traitement pour la mère.

Utilisation gériatrique :

  • Les patients âgés étant plus susceptibles aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l'objet d'une attention particulière et la fonction rénale doit être surveillée.

Insuffisance rénale :

  • REVLIMID étant principalement excrété sous forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d'adapter la dose initiale de REVLIMID afin d'obtenir une exposition appropriée au médicament chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée ou grave (CLcr < 60 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse.

EFFETS INDÉSIRABLES :

Myélome multiple

  • Dans le groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %) ont fait l'objet d'au moins une interruption avec ou sans réduction de dose de REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le groupe traité par placebo/dexaméthasone.
  • Parmi les patients ayant fait l'objet d'une interruption avec ou sans réduction de dose, 50 % du groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone ont fait l'objet d'au moins une autre interruption avec ou sans réduction de dose, contre 21 % dans le groupe traité par placebo/dexaméthasone.
  • Les effets les plus indésirables et de grade 3 ou 4 étaient plus fréquents chez les patients atteints de MM ayant reçu une combinaison de REVLIMID/ dexaméthasone, en comparaison avec le groupe traité par placebo/dexaméthasone.
  • Les autres effets indésirables constatés chez ≥ 15 % des patients atteints de MM (groupe de patients traités au REVLIMID/dexaméthasone contre ceux traités à la dexaméthasone/placebo) sont les suivants : fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %), constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28 % contre 23 %), œdème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 % contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 % contre 17 %), étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %), thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruptions cutanées (21 % contre 9 %), tremblements (21 % contre 7 %), perte pondérale (20 % contre 15 %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11 %), anorexie (16 % contre 10%) et dysgueusie (15 % contre 10 %).

Syndromes myélodysplasiques

  • La thrombocytopénie (61,5 %, soit 91 patients sur 148) et la neutropénie (58,8 %, soit 87 patients sur 148) sont les effets indésirables les plus fréquemment observés dans la population atteinte de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q.
  • Les autres effets indésirables rapportés chez ≥ 15 % des patients atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q (REVLIMID) sont les suivants : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruptions cutanées (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), douleurs articulaires (22 %), pyrexie (21 %), douleurs dorsales (21 %), œdème périphérique (20 %), toux (20 %), étourdissements et vertiges (20 %), maux de tête (20 %), crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %) et infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

DOSAGE ET ADMINISTRATION :

  • Le dosage est maintenu ou modifié en fonction des résultats cliniques et de laboratoire. Des modifications posologiques sont recommandées pour la gestion de la neutropénie ou de la thrombocytopénie de grade 3 ou 4, ainsi que de toute autre toxicité de grade 3 ou 4 considérée comme liée au REVLIMID.
  • Pour les autres toxicités de grade 3 ou 4 considérées comme liées au REVLIMID, interrompez le traitement et reprenez-le en diminuant la dose, une fois la toxicité revenue à un grade inférieur ou égal à 2.

Veuillez consulter les informations de prescription complètes, y compris les AVERTISSEMENTS, CONTRE-INDICATIONS, AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES.

À propos des syndromes myélodysplasiques

Les syndromes myélodysplasiques (SMD) sont un groupe de tumeurs malignes qui touchent environ 300 000 personnes à travers le monde. Les syndromes myélodysplasiques se manifestent lorsque les cellules sanguines ne se développent pas normalement et restent à l'état immature ou « blastique » dans la moelle épinière. Ne devenant pas des cellules adultes, elles sont incapables d'assurer leurs fonctions. À la longue, la moelle épinière est envahie de cellules blastiques et le développement des cellules normales cesse. Selon l'American Cancer Society, on détecte chaque année entre 10 000 et 20 000 nouveaux cas de SMD aux États-Unis. Selon les classifications, l'espérance de vie moyenne peut aller d'environ six mois à six ans. Les patients atteints d'un SMD dépendent souvent de transfusions sanguines afin de gérer les symptômes de fatigue et d'anémie. À cause des transfusions fréquentes, ils peuvent développer une surcharge et/ou une toxicité due au fer qui met leur vie en danger, d'où le besoin urgent de nouvelles thérapies servant la cause de la condition plutôt que la simple prise en charge de ses symptômes.

À propos de Celgene International Sàrl

Celgene International Sàrl, située à Boudry, dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, est une filiale à part entière et le siège international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, dont le siège se trouve à Summit, dans le New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site Internet de la Société à l'adresse www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Ce communiqué de presse contient des énoncés prospectifs qui sont généralement des déclarations de nature non historique. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés par l'utilisation des termes « s'attend à », « anticipe », « pense que », « envisage », « estime », « prévoit », « perspectives », par l'emploi du futur ou d'expressions similaires. Ils sont basés sur les projets, estimations, suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à la date de leur formulation. Nous n'assumons aucune obligation de mise à jour d'un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf dans la mesure où la loi l'exige. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et qui sont généralement en-dehors de notre contrôle. Les résultats ou dénouements réels peuvent différer sensiblement de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison de l'impact d'un certain nombre de facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la SEC (la commission américaine de contrôle des opérations boursières).

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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