Les données regroupées d’une méta-analyse suggèrent une augmentation significative de la survie globale avec le médicament expérimental REVLIMID® en traitement d'entretien après une autogreffe de cellules souches pour traiter un myélome multiple

Une méta-analyse de données recueillies au niveau individuel auprès de 1 209 patients dans trois études randomisées, contrôlées, de phase III (CALGB (Alliance) 100104, IFM 2005-02, GIMEMA-RVMM-PI-209) a été effectuée pour comparer un traitement d'entretien par lénalidomide (n=605) par rapport soit à un placebo soit à l’absence de traitement d'entretien (n=604). Chacune de ces études a montré individuellement qu’un traitement d'entretien expérimental par lénalidomide après une autogreffe de cellules souches réduisait le risque de progression de la maladie ou de décès (SSPM), qui était le critère d’évaluation principal, d’environ 50 % (McCarthy NEJM 2012; Attal NEJM 2012; Palumbo NEJM 2014).

Une analyse de trois études de phase III présentée à la réunion annuelle de l’ASCO montre une réduction de 26 % du risque de décès, représentant une augmentation estimée de 2,5 ans de la survie médiane par rapport au placebo ou à l’absence de traitement d'entretien

Celgene Corporation (NASDAQ : CELG) a annoncé aujourd’hui que les résultats d’une méta-analyse sur la survie globale des patients atteints de myélome multiple (MM) recevant un traitement d'entretien expérimental avec des capsules de REVLIMID® (lénalidomide), après administration de melphalan à haute dose et une autogreffe de cellules souches (ACS), ont été présentés à l’occasion de la 52ème réunion annuelle de l’ASCO à Chicago, dans l’Illinois. L’analyse, basée sur les résultats d’études réalisées par l'Alliance pour des essais cliniques en oncologie (anciennement groupe Cancer et Leucémie B) avec le soutien de l'Institut national du cancer, de l’Intergroupe Francophone du Myélome (IFM) et de Gruppo Italiano Malattie EMatologiche dell’Adulto (GIMEMA), a été présentée par le Dr Philip McCarthy de l'Institut pour le cancer Roswell Park et principal investigateur de l’étude CALGB 100104. Les conclusions ont montré une amélioration significative de la survie globale (SG) par rapport au groupe de contrôle sous placebo ou sans traitement d'entretien.

Une méta-analyse de données recueillies au niveau individuel auprès de 1 209 patients dans trois études randomisées, contrôlées, de phase III (CALGB (Alliance) 100104, IFM 2005-02, GIMEMA-RVMM-PI-209) a été effectuée pour comparer un traitement d'entretien par lénalidomide (n=605) par rapport soit à un placebo soit à l’absence de traitement d'entretien (n=604). Chacune de ces études a montré individuellement qu’un traitement d'entretien expérimental par lénalidomide après une autogreffe de cellules souches réduisait le risque de progression de la maladie ou de décès (SSPM), qui était le critère d’évaluation principal, d’environ 50 % (McCarthy NEJM 2012; Attal NEJM 2012; Palumbo NEJM 2014).

Les résultats de cette analyse ont montré qu’après une période de suivi médiane de 80 mois, la survie globale médiane n’avait pas été atteinte pour les patients recevant un traitement d'entretien expérimental par lénalidomide alors qu’elle est de 86 mois pour le groupe de contrôle [IC à 95 % : RR 0,74 (0,62-0,89) ; p=0,001], représentant un avantage estimé de 2,5 ans en faveur du traitement d'entretien par lénalidomide. Les ratios de risque pour chacune des trois études privilégient un traitement d'entretien par lénalidomide. Bien que non destinées individuellement à évaluer ce critère d’évaluation, chaque étude a contribué au bénéfice regroupé en termes de SG observé dans la méta-analyse.

Le risque de développer une deuxième malignité primaire (DMP) hématologique dans le groupe sous lénalidomide dans l’analyse regroupée affichait un ratio de risque de 2,03 (IC à 95 % : 1.14-3.61). Le risque de développer une DMP de tumeur solide dans le groupe sous lénalidomide affichait un ratio de risque de 1,71 (IC à 95 % : 1.04-2.79). Les DMP hématologiques observées dans les études sont au nombre de 15 pour le groupe sous lénalidomide et de huit pour le groupe de contrôle dans l’étude CALGB (Alliance) 100104, de 21 pour le lénalidomide et neuf pour le groupe de contrôle dans l’étude IFM 2005-02, et de zéro pour chacun des groupes dans l’étude GIMEMA-RVMM-PI-209. Les DMP de tumeurs solides observées dans les études sont au nombre de 17 pour le groupe sous lénalidomide et de 10 pour le groupe de contrôle dans l’étude CALGB (Alliance) 100104, de 21 pour le lénalidomide et de 13 pour le groupe de contrôle dans l’étude IFM 2005-02, et de cinq pour le lénalidomide et de deux pour le groupe de contrôle dans l’étude GIMEMA-RVMM-PI-209.

« Les résultats de cette méta-analyse renforcent les bénéfices à long terme démontrés par un traitement d’entretien par lénalidomide pour les patients atteints d’un myélome ayant reçu une autogreffe de cellules souches dans les vastes études de phase III individuellement », a affirmé le Dr Antonio Palumbo de l’Université de Turin et principal investigateur de l’étude GIMEMA.

« Le lénalidomide a constamment démontré une amélioration de la survie sans progression de la maladie dans ce cadre », a déclaré le professeur Michel Attal de l’Université de Toulouse et principal investigateur de l’étude de l’IFM. « L’amélioration de la survie globale affichée par cette méta-analyse soutient davantage le rapport bénéfice-risque positif observé dans les études de phase III individuelles. »

REVLIMID n’est pas indiqué comme traitement d'entretien après une ACS.

À propos des études

CALGB 100104

L’étude est un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, de phase III sur le traitement de première ligne de la MM qui a été effectué dans 47 centres aux États-Unis. L’étude a été sponsorisée et effectuée par le CALGB, qui fait dorénavant partie de l'Alliance pour des essais cliniques en oncologie, un groupe coopératif national américain dans le domaine de l’oncologie. L’objectif principal était de déterminer si un traitement d'entretien par lénalidomide prolongerait le délai écoulé avant la progression de la tumeur. Les sujets ont été inscrits après avoir terminé un traitement d'induction et avant une ACS. La posologie de démarrage du lénalidomide était de 10 mg/jour (avec augmentation à 15 mg/jour après trois mois pour les sujets ayant toléré le traitement d’entretien).

IFM 2005-02

Cette étude est un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, de phase III qui a été effectué dans le cadre du traitement de première ligne de la MM par l’IFM, un groupe coopératif français indépendant dans le domaine de myélome, dans 78 centres en France, en Belgique et en Suisse. L’objectif principal de l’étude de l’IFM était d’évaluer l’efficacité d’un traitement d'entretien par lénalidomide après une ACS pour prolonger la SSPM suite à une greffe, qui était le critère d’évaluation principal. Les sujets ont reçu une chimiothérapie d’induction et une ACS avant inclusion dans l’étude.

Les patients ont été aléatoirement affectés selon un ratio de 1:1 pour recevoir soit un traitement de consolidation avec du lénalidomide (à une dose de 25 mg/jour, les jours 1 à 21 de chaque cycle de 28 jours, pendant deux cycles), suivi d’un traitement d’entretien par lénalidomide avec une dose initiale de 10 mg/jour (à augmenter jusqu’à 15 mg/jour après trois mois en l’absence d’une toxicité limitant la posologie), ou le même traitement de consolidation avec du lénalidomide, suivi d’un traitement d’entretien avec un placebo.

GIMEMA-RVMM-PI-209

Cette étude est un essai multicentrique, ouvert, factoriel 2 x 2, contrôlé, de phase III effectué par Fondazione Neoplasie Sangue Onlus (FO.NE.SA Onlus), un groupe coopératif italien indépendant, dans le cadre du traitement de première ligne d’un MM nouvellement diagnostiqué (MMND) éligible à une greffe. L’étude a été effectuée dans 62 centres en Italie et en Israël. L’objectif premier était de déterminer (après traitement d'induction avec un régime Rd standard) l’efficacité et l’innocuité d’un traitement avec du melphalan, de la prednisone et REVLIMID par rapport à du melphalan à haute dose (200 mg/m2) suivi d’une ACS chez des sujets atteints de MMND pour prolonger la SSPM, qui était le critère d’évaluation principal. Comme objectif secondaire, l’efficacité et l’innocuité du lénalidomide comme traitement d'entretien ont été évaluées.

À propos du REVLIMID®

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec la dexaméthasone (dex) est indiqué pour le traitement de patients atteints de myélome multiple (MM).

REVLIMID n'est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des patients atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC) en dehors d’essais cliniques contrôlés

Informations importantes relatives à la sécurité

MISE EN GARDE : TOXICITÉ EMBRYO-FŒTALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et THROMBOEMBOLIE VEINEUSE et ARTÉRIELLE

 

Toxicité embryo-fœtale

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Des anomalies des membres ont été signalées à la suite du traitement par lénalidomide, un analogue du thalidomide, dans une étude développementale sur les singes. Le thalidomide est un tératogène humain connu qui provoque de graves malformations congénitales susceptibles d'être fatales. La prise de lénalidomide en cours de grossesse peut provoquer des malformations congénitales ou le décès d’embryons ou de fœtus. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux formes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement par REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition de l’embryon ou du fœtus au lénalidomide, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif appelé REVLIMID REMS® (précédemment connu sous le nom de programme « RevAssist® »).

 

Des informations au sujet du programme REVLIMID REMS® sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com ou en appelant le numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.

 

Toxicité hématologique (Neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Un report/une réduction de dose a été requis(e) pour 80 % des patients souffrant de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q au cours de l'étude principale. Un(e) deuxième report/réduction de dose a été requis(e) pour 34 % des patients. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. Une numération globulaire complète hebdomadaire est requise chez les patients traités pour des syndromes myélodysplasiques à délétion 5q pendant les 8 premières semaines de la thérapie et au moins une fois par mois par la suite. Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients. Certains patients peuvent nécessiter un apport de produits sanguins ou de facteurs de croissance.

 

Thromboembolie veineuse et artérielle

REVLIMID présente un risque significativement accru de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP), ainsi qu’un risque d'infarctus du myocarde et d’attaque chez les patients atteints d'un MM et traités par une bithérapie à base de REVLIMID et de dexaméthasone. Surveillez l’apparition chez les patients, et informez ces derniers, de tout signe ou symptôme de thromboembolie. Conseillez aux patients de consulter immédiatement un médecin en cas d'apparition de symptômes tels qu'essoufflement, douleur thoracique ou œdème au niveau du bras ou de la jambe. Une thromboprophylaxie est recommandée et le choix du régime doit être fondé sur une évaluation des risques sous-jacents du patient.

 

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse : REVLIMID peut nuire au fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte et est contre-indiqué chez la femme enceinte. Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant un traitement avec ce médicament, elle doit être informée des dangers potentiels pour le fœtus

Réactions allergiques : REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une hypersensibilité (par exemple, œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) au lénalidomide

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryo-fœtale : Voir l’encadré de MISE EN GARDE

  • Femmes en âge de procréer : Voir l’encadré de MISE EN GARDE
  • Chez les hommes : Le lénalidomide est présent dans le sperme des patients prenant ce médicament. Les hommes doivent toujours utiliser un préservatif synthétique ou en latex lors de tout contact sexuel avec des femmes en âge de procréer - pendant le traitement au REVLIMID et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du traitement - même s’ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients hommes recevant REVLIMID doivent s’abstenir de faire des dons de sperme
  • Don de sang : Les patients ne doivent pas faire de don de sang au cours d’un traitement par REVLIMID et pendant le mois suivant l’arrêt de celui-ci car une femme enceinte pourrait recevoir ce sang et son fœtus pourrait alors être exposé au REVLIMID

Programme REVLIMID REMS®: Voir l’encadré de MISE EN GARDE: Les prescripteurs et les pharmacies doivent être habilités dans le cadre du programme REVLIMID REMS en recrutant et en se conformant aux exigences de REMS ; les pharmacies ne doivent délivrer le médicament qu’aux patients autorisés à recevoir REVLIMID. Les patients doivent signer un formulaire d'entente patient-médecin et se conformer aux exigences de REMS ; les femmes en âge de procréer qui ne sont pas enceintes doivent se conformer au test de grossesse et aux exigences de contraception et les hommes doivent se conformer aux exigences de contraception

Toxicité hématologique : REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves.Surveiller les patients atteints de neutropénie pour détecter tout signe d’infection. Conseiller aux patients d’observer tout signe de saignement ou de contusions, en particulier avec l’utilisation concomitante de médicaments pouvant augmenter le risque de saignement. Myélome multiple (MM) :Les patients prenant une bithérapie REVLIMID/dexaméthasone doivent faire une numération globulaire complète tous les 7 jours pendant les 2 premiers cycles, les jours 1 et 15 du cycle 3, puis tous les 28 jours par la suite

Thromboembolie veineuse et artérielle : Voir l’encadré de MISE EN GARDE : Les événements thromboemboliques veineux (TVP et EP) et les thromboses artérielles (infarctus du myocarde et accident cérébro-vasculaire) sont augmentés chez les patients traités avec REVLIMID. Les patients avec des facteurs de risques connus, dont une thrombose antérieure, pourraient présenter un risque plus élevé et des actions doivent être entreprises pour tenter de minimiser tous les facteurs modifiables (comme par ex. hyperlipidémie, hypertension et tabagisme). Une thromboprophylaxie est recommandée ainsi qu’un régime basé sur les risques sous-jacents du patient. Les agents stimulant l'érythropoïèse et les œstrogènes peuvent augmenter plus encore le risque de thrombose et la décision de les utiliser doit être fondée sur le rapport bénéfice/risque

Hausse de la mortalité chez les patients atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC):Dans le cadre d’un essai clinique portant sur le traitement de première ligne de patients souffrant de LLC, un traitement par REVLIMID en monothérapie s’est avéré augmenter le risque de décès par rapport à un traitement par chlorambucil en monothérapie. Des réactions cardiovasculaires graves, notamment fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque, sont survenues plus fréquemment dans le groupe sous REVLIMID. REVLIMID n'est ni indiqué ni recommandé en cas de LLC en-dehors des essais cliniques contrôlés

Deuxièmes malignités primaires (DMP): Dans les essais cliniques sur des patients atteints de MM recevant REVLIMID, une augmentation des DMP invasives, notamment la LMA et les syndromes myélodysplasiques, a été observée. Il convient de surveiller les patients vis-à-vis du développement de DMP. Prendre en compte aussi bien le bénéfice potentiel de REVLIMID que le risque de DMP lorsqu’un traitement est envisagé

Hépatotoxicité:Des cas de défaillance hépatique, dont certains mortels, sont survenus chez des patients traités par une bithérapie REVLIMID/dexaméthasone. Une maladie hépatique virale préexistante, des taux d'enzymes hépatiques élevés dès le départ et la prise concomitante d'autres médicaments pourraient être des facteurs de risque. Les taux d'enzymes hépatiques doivent être vérifiés périodiquement. REVLIMID doit être interrompu en présence d'une élévation des taux d’enzymes hépatiques. Après un retour aux valeurs de départ, la reprise du traitement à une dose inférieure peut alors être envisagée

Réactions allergiques : Des œdèmes de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d'éruptions cutanées de grade 4 associées au traitement par thalidomide ne doivent pas être traités avec REVLIMID. L'interruption ou la suspension du traitement par REVLIMID doit être envisagée en cas d'éruptions cutanées de grade 2 ou 3. Le traitement doit être interrompu en cas d'œdème de Quincke, d'éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliative ou bulleuse, ou si l'on soupçonne un SSJ ou un SL, et ne doit pas être repris même si ces réactions disparaissent. Les capsules de REVLIMID contiennent du lactose ; le rapport risque/bénéfice d’un traitement doit être évalué chez les patients présentant une intolérance au lactose

Syndrome de lyse tumorale (SLT) : Des cas mortels de SLT ont été signalés pendant le traitement par lénalidomide. Les patients qui présentent un risque de contracter le SLT sont ceux ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et des précautions appropriées doivent être prises

Réaction de flambée tumorale (RFT) : Des cas de RFT sont apparus durant l’utilisation expérimentale du lénalidomide pour traiter la LLC et le lymphome. Il est recommandé de surveiller et d’évaluer la RFT chez les patients atteints de lymphome du manteau. La flambée tumorale est susceptible d’imiter la progression de la maladie. Chez les patients souffrant d’une RFT de grade 3 ou 4, il est recommandé de suspendre le traitement par REVLIMID jusqu’à ce que la RFT revienne à un grade ≤ 1. REVLIMID peut continuer à être administré aux patients souffrant d’une RFT de grade 1 ou 2 sans interruption ni modification, à la discrétion du médecin

Mobilisation insuffisante des cellules souches : Une baisse du nombre de cellules CD34 recueillies après traitement (> 4 cycles) avec REVLIMID a été signalée. Envisager un signalement précoce au centre de transplantation afin d’optimiser le calendrier pour la collecte des cellules souches

EFFETS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Chez les patients nouvellement diagnostiqués : Les réactions de grade 3 ou 4 les plus fréquemment signalées incluent la neutropénie, l’anémie, la thrombocytopénie, la pneumonie, l’asthénie, la fatigue, les dorsalgies, l’hypokaliémie, les éruptions cutanées, la cataracte, la lymphopénie, la dyspnée, la thrombose veineuse profonde, l’hyperglycémie et la leucopénie. La fréquence d’infections la plus élevée est survenue dans le groupe Rd traité en continu (75 %) en comparaison de 56 % dans le groupe MPT (melphalan/prednisone/thalidomide). Il y a eu plus d’effets indésirables de grade 3 et 4 et d’infections graves dans le groupe Rd traité en continu que dans le groupe MPT (melphalan/prednisone/thalidomide) ou dans le groupe RD18
  • Les réactions indésirables les plus courantes signalées chez au moins 20 % des patients (groupe Rd traité en continu) sont : la diarrhée (46 %), l’anémie (44 %), la neutropénie (35 %), la fatigue (33 %), les dorsalgies (32 %), l’asthénie (28 %), l’insomnie (28 %), les éruptions cutanées (26 %), une diminution de l'appétit (23 %), la toux (23 %), la dyspnée (22 %), la pyrexie (21 %), les douleurs abdominales (21 %), les spasmes musculaires (20 %) et la thrombocytopénie (20 %)
  • Après au moins un traitement antérieur les réactions indésirables les plus courantes signalées chez au moins 20 % des patients (REVLIMID/dexaméthasone par rapport à dexaméthasone/placebo) sont : la fatigue (44 % contre 42 %), la neutropénie (42 % contre 6 %), la constipation (41 % contre 21 %), la diarrhée (39 % contre 27 %), les crampes musculaires (33 % contre 21 %), l’anémie (31 % contre 24 %), la pyrexie (28 % contre 23 %), l’œdème périphérique (26 % contre 21 %), les nausées (26 % contre 21 %), les dorsalgies (26 % contre 19 %), les infections des voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), la dyspnée (24 % contre 17 %), les étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %), la thrombocytopénie (22 % contre 11 %), les éruptions cutanées (21 % contre 9 %), les tremblements (21 % contre 7 %) et la perte pondérale (20 % contre 15 %)

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Une surveillance périodique des concentrations plasmatiques de digoxine est recommandée du fait d’une augmentation de la SSC et de la Cmax avec un traitement concomitant par REVLIMID. Les patients suivant des traitements concomitants comme des agents stimulant l'érythropoïèse ou des thérapies à base d'œstrogènes peuvent présenter un risque accru de thrombose. On ignore s’il y a une interaction entre la dexaméthasone et la warfarine. Un suivi attentif du temps de Quick et de l’INR est recommandé chez lez patients atteints de MM prenant en même temps de la warfarine

FEMMES ALLAITANTES

Arrêter le médicament ou l'allaitement en tenant compte de l'importance du médicament pour la mère

UTLISATION PÉDIATRIQUE

L'innocuité et l’efficacité chez les patients âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies

INSUFFISANCE RÉNALE

REVLIMID étant principalement excrété sous forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d'adapter la dose initiale afin d'obtenir une exposition appropriée au médicament chez les patients souffrant d'insuffisance rénale modérée ou grave ainsi que chez les patients sous dialyse

Veuillez lire l'intégralité des informations posologiques ci-jointes, notamment l'encadré de MISE EN GARDE.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, dont le siège se trouve à Summit, dans le New Jersey, est une société biopharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs destinés au traitement du cancer et des maladies inflammatoires au moyen de solutions de nouvelle génération en matière d'homéostasie des protéines, d’immuno-oncologie, d'épigénétique, d’immunologie et de neuro-inflammation. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.celgene.com. Suivez Celgene sur les médias sociaux : @Celgene, Pinterest, LinkedIn, FaceBook et YouTube.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse est susceptible de contenir des énoncés prospectifs, qui sont généralement des déclarations ne reflétant pas des faits historiques. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés par l’utilisation des termes « s’attend à », « anticipe », « pense que », « envisage », « estime », « prévoit », « perspectives », par l’emploi du futur ou d’expressions similaires. Ils sont basés sur les projets, estimations, suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à la date de leur formulation. Nous n'assumons aucune obligation de mise à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf dans la mesure où la loi l'exige. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats ou dénouements réels peuvent différer sensiblement de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans nos autres rapports déposés auprès de la Commission américaine des opérations de Bourse (la « SEC »).

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

 



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